C'est aux abords du Stade de France que la première bombe avait explosé, voilà 10 ans. Ce 13 novembre 2015, l'équipe de France disputait un match amical face à l'Allemagne, alors que Paris sombrait dans le chaos des attentats.
À 21h17, une première détonation s'était fait entendre. Le commando de terroristes avait tenté de s'infiltrer dans l'enceinte mais n'y était pas parvenu. Manuel Dias, chauffeur de bus, a tout de même perdu la vie ce jour-là dans une explosion. Un hommage lui a été rendu au Stade de France ce jeudi et sa famille était présente dans les gradins pour assister à ce France - Ukraine.
Car, dix ans plus tard jour pour jour, la troupe de Didier Deschamps a dû disputer une rencontre qualificative pour la Coupe du monde 2026, au Parc des Princes, face à l'Ukraine. Là aussi, hommage il y a eu avant le coup d'envoi. Déjà, la Marseillaise a résonné bien plus fort qu'en tant normal. Et surtout, une minute de silence a été respectée par les joueurs et le public.
Présent dans les tribunes comme en 2015, l'ancien président de la République François Hollande a fait partie des personnes ayant rendu hommage aux 132 victimes des terribles attentats qui ont frappé Paris. À la 15e minute du match, une nouvelle Marseillaise a été entonnée alors qu'un tifo aux couleurs de la France et une banderole («À nos 132 étoiles du 13 novembre») ont été déployés.