Le FC Bâle n'est que locataire de son parc Saint-Jacques. Cela a toujours été une source de conflits. Et cela se ressent d'autant plus aujourd'hui. En tant que propriétaire de l'enceinte, la coopérative du stade bâlois constate dans son dernier rapport de gestion que le FCB a des «impayés importants». Selon le bilan, environ deux millions de francs sont en souffrance.
Mercredi soir, les chiffres auraient été rendus publics lors de l'Assemblée générale de la coopérative. Quelques heures auparavant, le champion de Suisse est passé à l'offensive: dans un communiqué, il émet des reproches massifs à l'encontre de la coopérative.
«Malgré plusieurs tentatives de résoudre les divergences existantes de manière constructive, aucune solution viable n'a pu être trouvée», écrit le club. Outre des coûts d'électricité et de chauffage «incompréhensibles», le FCB déplore surtout «des obligations de la coopérative du stade qui n'ont pas été remplies pendant des années».
Le Joggeli a besoin d'être rénové
Le club fait ici référence au fait que le stade, inauguré en 2002, a besoin d'être assaini. «Le stade présente depuis d'importants défauts de construction qui ne peuvent plus être ignorés», écrit-il.
En 2023, le FCB avait repris toute la partie intérieure du stade pour un loyer annuel de 1,45 million de francs. Depuis, le club a réalisé «des investissements considérables pour assurer l'exploitation et le développement de manière moderne», indique-t-il. «Dans le même temps, il n'y a pratiquement pas eu d'investissements de la part de la coopérative du stade au cours des dernières décennies.»
Le fait est que la coopérative du stade n'est guère en mesure de financer les rénovations. Selon ses propres indications, elle a pu «éviter de justesse» un surendettement en 2024. Selon l'organe de révision, les loyers impayés du FCB pourraient conduire à un surendettement cette année malgré tout. Dans ce cas, la coopérative devrait envisager de vendre le stade pour éviter la faillite.