Une semaine pile après leur défaite 0-1 face à Thoune à Tourbillon, le hasard du calendrier envoyait les Sédunois à la Stockhorn Arena, pour tenter d’y obtenir une première victoire depuis mai 2021. Les supporters valaisans ne s’y trompaient pas, dévoilant une bâche «Victoria Aut Nihil» («la victoire ou rien», en latin dans le texte).
Une demande que les joueurs du FC Sion ne sont pas parvenus à honorer, malgré une entame de match proche d'être idéale.
Bon début sédunois
La partie a commencé sur les chapeaux de roue, avec deux équipes tournées vers l’offensive, intenses et verticales. Une projection toute vitesse de Théo Berdayes, un ballon dans le bas-ventre de Jan Bamert et un tacle rageur de Kastriot Imeri ont lancé les hostilités.
Les premières vraies occasions de la partie, elles, ont été sédunoises. D’abord à la 9e, quand Baltazar a buté sur Niklas Steffen et Rilind Nivokazi n’a pu cadrer dans un angle fermé. Puis à la 12e, quand Numa Lavanchy, superbement lancé par Anthony Racioppi, est arrivé dans la surface avant tout le monde. Bousculé sur sa frappe – quant à elle détournée par le gardien – il n’a pas obtenu de penalty. Le FC Sion commençait mieux la rencontre que les locaux
Bijou brésilien
Pour le confirmer, Baltazar a mis tout le monde d’accord au quart d’heure de jeu. Le milieu de terrain sédunois a inscrit un but de toute beauté, après un ballon mal repoussé par la défense thounoise. Le Brésilien ne s’est pas posé de question, reprenant le cuir d’une volée surpuissante, qui a heurté deux fois la barre transversale et fini dans le but du FC Thoune.
Sion était devant et Thoune ne parvenait à réagir que par son attaquant Christopher Ibayi, dont sa reprise de la tête a touché le poteau du but du FC Sion (21e). Mais c’étaient bien les Valaisans les plus proches d’inscrire le deuxième but du match.
Panenka manquée
À la 28e, Rilind Nivakozi enrhume Lucien Dähler dans la surface. Son maillot est tiré, le penalty est sifflé. Ali Kabacalman s’avance pour transformer l’essai. Mais le milieu de terrain sédunois perd son duel psychologique face à Niklas Steffen et envoie sa panenka au-dessus.
Moins de dix minutes plus tard arrivait le temps des regrets. Le très remuant Christopher Ibayi pouvait remettre son FC Thoune dans le match d’un plat du pied. 1-1 à la mi-temps, un score décevant pour un FC Sion qui devait être devant.
Jan Kronig désabusé
La deuxième période a mis plus de temps à s’animer. Il a fallu attendre la 62e pour voir Rilind Nivokazi s’envoler et rediriger un bon centre de la tête. Sa reprise a heurté la barre transversale du but thounois. Des Thounois qui se procuraient de petites occasions, sur coup franc (58e) ou frappe lointaine (64e).
Mais à la 65e, Emil Rastoder a pris Jan Kronig à défaut, jouant de son corps dans la surface, et a pu propulser le FC Thoune devant (2-1). Sion a tenté de réagir, procédant à plusieurs changements. Et c’est justement un entrant, Théo Bouchlarem, qui n’est pas passé loin d’égaliser (75e). C’était sans compter une belle parade de Niklas Steffen, le gardien thounois.
Dans les dernières minutes, Sion a poussé, Thoune a fait le dos rond et le score en est resté à 2-1. Pour Sion, la victoire à la Stockhorn Arena devra attendra encore.
Équipe | J. | DB. | PT. | ||
|---|---|---|---|---|---|
1 | 12 | 11 | 28 | ||
2 | 11 | 12 | 21 | ||
3 | 11 | 7 | 21 | ||
4 | 12 | 3 | 18 | ||
5 | 11 | -1 | 18 | ||
6 | 11 | -1 | 16 | ||
7 | 12 | 4 | 15 | ||
8 | 11 | -1 | 14 | ||
9 | 12 | -4 | 14 | ||
10 | 12 | -7 | 13 | ||
11 | 11 | -4 | 10 | ||
12 | 12 | -19 | 6 |

