Tout n'est pas rose en ce moment du côté de la Suède, concurrent direct de l'équipe de Suisse dans la course à la qualification pour la prochaine Coupe du monde. Auteure d'un début de campagne manqué (un seul point obtenu, face à la Slovénie, et une défaite face au Kosovo qui passe mal), elle vient encore de perdre, cette semaine, son gardien titulaire Robin Olsen (35 ans), 79 sélections à son actif.
Déjà en proie à quelques soucis internes, et notamment à un rendement jugé insuffisant de son attaquant vedette Alexander Isak (26 ans), la Suède essuie une nouvelle désillusion. Au-delà du manque à gagner en termes d’expérience, c’est la manière qui interroge.
«Je ne peux pas travailler avec cet entraîneur»
Dans une interview exclusive livrée au média national Sportbladet, le gardien suédois détaille les raisons de son retrait. «Il y a un mois, Jon Dahl Tomasson (ndlr: le sélectionneur) déclare que je suis le numéro un. Ce n'est un secret pour personne, j'ai commis une erreur contre la Slovénie, peu de temps plus tard. Un moment jamais agréable. Et ce lundi, avant le prochain rassemblement, je reçois un téléphone de sa part pour m'informer que j'allais être remplacé.»
Orgueilleux, Robin Olsen? Il donne une autre version. «J'ai vraiment l'impression qu'il n'attendait que de se débarrasser de moi, comme il l'a déjà fait avec plusieurs autres joueurs. Je le savais depuis longtemps, il ne voulait pas de moi ici. J'aurais facilement pu accepter d'être le deuxième gardien si cela avait été fait correctement et honnêtement, mais c'est ce qu'il attendait, se débarrasser de moi.»
Et le gardien sudéois de conclure: «Je ne jouerai pas en équipe nationale tant que Jon Dahl Tomasson sera sélectionneur.» Pas de Robin Olsen face à la Suisse, donc, le 10 octobre prochain à Stockholm.