Reconversion réussie!
Petr Cech: «J'ai toujours rêvé de jouer au hockey»

Petr Cech, l'un des meilleurs gardiens de but de l'histoire du football, s'est retrouvé samedi dans les cages de l'équipe de Kevin Fiala! Le Tchèque raconte son expérience.
Publié: 14:32 heures
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Petr Cech a fait bonne figure en tant que gardien de but de hockey.
Photo: Pius Koller
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Stephan Roth

À 43 ans, l’ancien gardien de Chelsea et d’Arsenal — quatre fois champion d’Angleterre et vainqueur de la Champions League 2012 — continue de défendre une cage… mais sur la glace. Vendredi soir, devant plus de 10'000 spectateurs au Hallenstadion, il n’a encaissé qu’un but en une demi-heure de jeu lors du Charity Game de Kevin Fiala (victoire 10-3 contre les ZSC Lions). Ovationné presque autant que la légende Andres Ambühl, qui faisait ses adieux, le Tchèque de 1,96 m raconte son expérience.

Comment vous êtes-vous retrouvé à Zurich?
Petr Čech: Il y a environ trois semaines, Kevin Fiala m’a écrit pour m’inviter. C'est un immense honneur de rejoindre des stars de NHL et l’équipe locale, championne de Suisse et vainqueur de la Champions League. J’ai pris énormément de plaisir. C’était incroyable.

Vous connaissiez Kevin Fiala avant?
Non. Mais je connais Simon Hrubec, le gardien des ZSC Lions. C’est lui qui nous a mis en contact.

Vous avez déjà dit que le hockey était votre sport de cœur, mais que vous n’aviez pas les moyens de vous équiper enfant.
Oui. J’ai toujours rêvé de jouer au hockey sur glace. Mais ma vie m’a mené au football, et je ne regrette rien: j’ai eu une belle carrière. Après ma retraite, j’ai enfin pu revenir au hockey. Être ici avec tous ces joueurs, c’était génial.

Un seul but encaissé: une soirée plutôt réussie, non?
Les gars ont bien défendu. Quand on joue avec des coéquipiers de ce niveau, tout est plus simple.

Les joueurs des ZSC Lions ont été sympas avec vous?
Pas forcément. Parfois, c’est même pire quand on s’attend à un tir puissant et qu’il ne vient pas! 

Vous jouez souvent au hockey?
J’essaie de m’entraîner une à deux fois par semaine pour rester en forme. Sinon, je ne me sentirais pas assez en sécurité pour jouer ce genre de match.

Votre passé de gardien de foot vous aide-t-il?
Beaucoup. La concentration, la lecture du jeu, la gestion d’un stade plein… Les similitudes sont nombreuses.

Et en dehors de la glace?
J’ai ma propre entreprise et j’aide la fédération tchèque comme entraîneur. Mes deux enfants jouent au football, j’essaie de les suivre le plus possible.

Pas de Street Parade à Zurich pour vous ce week-end?
Non, je rentre: mon fils a un match. Je veux le voir.

Vous travaillez aussi sur un doctorat, c'est juste?
Oui, sur la durabilité du modèle économique de la Champions League. J’espère finir bientôt pour passer à autre chose.

Votre avis sur le nouveau format, avec une poule unique?
J’aime beaucoup. Chaque match compte, c’est rafraîchissant et positif pour les fans.

Un mot sur la prochaine saison de Premier League?
Chelsea progresse, Arsenal vise toujours le titre. Ce sera passionnant à suivre.

Quels sont vos liens avec la Suisse?
J’y viens pour skier et passer des vacances. Et je n’oublierai jamais que c’est ici qu’on a gagné l’Euro M21 en 2002.

Et le ski de compétition, ça vous tente?
Non, je reste prudent. Je préfère profiter des pistes et des paysages.

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