Le monde du football a été endeuillé jeudi par la perte de plusieurs figures marquantes du ballon rond. Du Portugal à Gaza, en passant par le Nigeria, quatre décès ont secoué la planète football en l’espace de quelques heures. Diogo Jota et son frère André, Peter Rufai et Muhannad Al-Lili ont tous perdu la vie, dans des circonstances différentes, laissant derrière eux un vide immense.
Le Portugal pleure Diogo Jota et André
L'international portugais Diogo Jota et son frère André ont perdu la vie dans un accident de voiture dans la nuit de mercredi à jeudi en Espagne. Âgé de 28 ans, Diogo Jota comptait 49 sélections avec le Portugal et venait tout juste de se marier. Les hommages se sont multipliés sur les réseaux sociaux, de Cristiano Ronaldo à la Fédération portugaise de football, ainsi que Liverpool, son club.
Le Nigeria rend hommage à Peter Rufai
Le Nigeria a également perdu l’une de ses plus grandes légendes. Peter Rufai, ancien gardien emblématique des Super Eagles, est décédé à Lagos à l’âge de 61 ans, des suites d’une longue maladie. Surnommé «Dodo Mayana», il avait été capitaine du Nigeria lors du Mondial 1994 et avait remporté la Coupe d'Afrique des Nations cette même année. Son ancien club, le Deportivo La Corogne, lui a rendu hommage, tout comme la Fédération nigériane, saluant un joueur qui «restera à jamais dans les cœurs». La carrière de Peter Rufai s'est étendue sur deux décennies et l'a mené à travers plusieurs championnats européens.
À Gaza, un footballeur meurt dans une frappe
Le joueur palestinien Muhannad Al-Lili est décédé jeudi après plusieurs jours à l'hôpital, des suites de blessures causées par une frappe aérienne israélienne qui a touché sa maison dans le camp de réfugiés de Maghazi. Âgé de 30 ans, il n’avait jamais pu rencontrer son fils, né à l’étranger peu après le début de la guerre. Muhannad Al-Lili avait mené le club de Khadamat Al-Maghazi jusqu’en première division et joué également pour Shabab Jabalia. La Fédération palestinienne de football a annoncé que 265 joueurs palestiniens ou membres de la communauté avaient perdu la vie depuis le début du conflit.