Cette saison, Remo Freuler a apprécié ses deux précédents déplacements à Rome. Avec l’Atalanta Bergame, le milieu de terrain de l’équipe nationale a battu la Lazio (4-1), avant de faire match avec l’AS Roma dans la capitale italienne (1-1).
«Nous devons jouer notre jeu»
Ce mercredi soir, le «Stadio Olimpico» sera le théâtre du choc de cet Euro pour les Suisses. «C’était mon rêve de jouer contre l’Italie, a déclaré Freuler. Je connais cette équipe sur le bout des doigts.»
Mais comment jouer contre ces «Azzurri»? Le milieu glaronais de l’équipe de Suisse semble avoir la réponse: «On doit les empêcher de nous faire reculer comme ils ont fait reculer les Turcs. Nous devons jouer notre propre jeu. Il faudra également essayer de presser pendant les 90 minutes. Contrairement à notre premier match face au Pays de Galles, nous ne devons pas nous laisser abattre. Il faudra être une équipe compacte et unie.»
La renaissance italienne
Remo Freuler a été aux premières loges pour constater le retour en force des Transalpins. «Après l’échec de la non-qualification pour la Coupe du monde 2018, c’était la pagaille en Italie. Mais depuis, ils ont fait une très bonne restructuration. L’entraîneur (ndlr: Roberto Mancini) a fait comprendre aux joueurs qu’ils pouvaient réaliser quelque chose si tout le monde y croyait.»
Mais la Suisse a-t-elle vraiment sa chance contre une des sélections favorites du tournoi européen? «Nous voulons gagner car nous savons qu’il nous faudra trois, quatre ou cinq points en phase de groupe pour nous qualifier pour la suite de la compétition», conclut Remo Freuler.