«Si je dois vous répondre aujourd'hui, non, je ne veux plus travailler comme entraîneur. Rien n'est arrêté, peut-être que je changerai d'avis. Mais c'est en tout cas ce que je pense maintenant. Rien ne me manque.» Entraîneur vedette de Liverpool et de Dortmund, l'allemand a accordé un entretien à «The Athletic», en ce début de semaine. Tantôt annoncé par certains médias proche du Real Madrid, d'Al-Ittihad ou encore l’AS Rome, Jürgen Klopp semble aujourd'hui bien loin de retrouver un banc.
Il retrouve une «vraie» vie sociale
«En près de 25 ans, je suis allé deux fois à un mariage: le mien, et l’autre il y a deux mois. En 25 ans, je suis allé quatre fois au cinéma, toutes ces huit dernières semaines. C’est agréable de pouvoir le faire maintenant. J’ai voyagé dans tellement de pays différents en tant qu’entraîneur sans jamais rien voir de ces endroits: juste l’hôtel, le stade et le terrain d’entraînement. Auparavant je n'avais pas besoin de ça. Maintenant oui.»
En Allemagne, sa décision de rejoindre la galaxie Red Bull a suscité certaines critiques et moqueries. Le club allemand du RB Leipzig y est vivement critiqué, pour sa gestion et ses valeurs jugées un peu trop commerciales. Pour Redbull, l'entraîneur de 58 ans est chargé de superviser la stratégie globale des six clubs du groupe, en plus du développement des talents et de la formation des entraîneurs.