À deux bonnes heures du début du quart opposant la Norvège et l'Italie ce mercredi (21h), les supporters arrivent gentiment au stade de Genève. Et forcément, un duo tape direct à l'œil. Celui-ci est composé d'Astrid et d'Enzo. «On vient de Lyon, mais on a chacun des origines d'un des deux pays», sourit-il, drapeau de l'Italie sur les épaules. «On est venus voir cette belle rencontre entre amis et on espère voir du spectacle.»
Comment imaginent-ils vivre ce match qui s'annonce très spécial pour eux? «Je pense qu'on va un peu se charrier s'il y a des buts», rigole-t-elle, habillée elle du drapeau norvégien. Lui acquiesce et ajoute: «Il y aura une petite rivalité le temps de la rencontre, c'est sûr».
Alors, l'Italie ou la Norvège en demi?
Et celle-ci débute déjà aux abords du stade de Genève au moment de poser la question qui fâche: qui va l'emporter et voir les demi-finales? «J'espère que l'Italie va gagner, de préférence aux penalties pour rentabiliser le déplacement et voir du football jusqu'au bout. Comme ça on rentrera heureux», lance-t-il, sourire en coin. «Non, plutôt en prolongations, c'est plus juste que les tirs au but. En plus, c'est trop stressant. Et non, c'est la Norvège qui va gagner», rétorque-t-elle, arguments à l'appui.
«C'est un très bon groupe, une équipe solide. Elles montrent de belles choses avec notamment ces trois victoires en trois matches lors de la phase de groupes (ndlr: face à la Suisse, la Finlande et l'Islande). Mentalement, elles sont là et cela fait plaisir de revoir la Norvège à ce niveau.» Justement, pour la petite histoire, ce quart de finale 2025 ne sera ni plus ni moins qu'une revanche de la finale de l'édition 1993. Cette année-là, les Norvégiennes s'étaient imposées sur le plus petit des scores face aux Italiennes... à Cesena, sur leurs terres. «On n'était pas nés, mais bien sûr qu'on espère réparer ça. On verra bien», rigole Enzo. Réponse sur le coup des 23h. Ou un peu plus tard.