Des Bernois dans la tourmente
«Nous ne sommes plus le YB d'il y a trois-quatre saisons»

Surclassé par Aston Villa en Ligue des champions et dernier de Super League, Young Boys doit rapidement trouver des solutions pour remonter la pente. Plusieurs problèmes planent toutefois à l'horizon.
Publié: 18.09.2024 à 00:04 heures
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Dernière mise à jour: 18.09.2024 à 00:57 heures
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Bastien FellerJournaliste Blick

«Nous ne sommes plus le YB d'il y a trois-quatre saisons», constate Matteo Vanetta, entraîneur assistant du club bernois, après le net revers concédé face à Aston Villa en Ligue des champions (0-3). Remarque qu'il est aisé de valider d'un simple coup d'œil au classement de Super League dont les Bernois occupent actuellement la dernière place avec deux petits points au compteur. Que faire donc pour renverser la tendance?

«Il faudra continuer à faire des efforts à l'entraînement, augmenter l'intensité et le rythme de jeu avec la technique qui va avec pour redevenir le YB qu'on a connu par le passé, estime le Tessinois. Parvenir à rester plus longtemps dans le match lors de ce genre de rencontre.»

Des Bernois plusieurs classes en dessous des Anglais

Mardi face aux Anglais, dans une compétition qui s'apparente à du bonus pour l'équipe de Patrick Rahmen, les Bernois n'avaient effectivement pas grand-chose des équipes qui étaient venues à bout, au Wankdorf, de la Juventus (2-1 en 2018), de Manchester United (2-1 en 2021) ou qui avait tenu tête à Villareal (1-1 en 2018), à l'Atalanta (3-3 en 2021) ou Manchester City (une grande partie du match en 2023, 1-3). L'écart avec les Villans était bien trop important, tant physiquement que tactiquement et techniquement. Ces derniers n'auraient ainsi même pas eu besoin des cadeaux offerts par les Bernois, sur les deux premières réussites, pour remporter la rencontre.

«L'aspect technique et l'intensité physique ont fait la différence ce soir, relève justement l'ancien défenseur central. C'est une équipe très intéressante, bien mise en place sur le terrain, avec une maitrise technique impressionnante et une intensité de jeu qui est celle de la Premier League. C'était aujourd'hui compliqué pour nous d'aller les titiller sur 90 minutes.»

25 bonnes minutes, puis plus rien

YB n'a même fait illusion que lors des 25 premières minutes lors desquelles Emiliano Martinez a été forcé à la parade par Filip Ugrinic (11e) et Ebrima Colley (12e). Ce dernier voyant même l'une de ses tentatives lointaines flirter avec la barre quelques minutes plus tard (22e). Trop peu toutefois pour espérer inquiéter un Aston Villa rempli de certitudes depuis l'arrivée à sa barre d'Unai Emery en novembre 2022 et qui, une fois entré dans le match, n'a laissé aucune chance à son adversaire.

«Nous avons eu de bons et de mauvais moments. À la fin, le résultat est dur. Il est réel aussi. Il fallait peut-être être un peu plus efficace sur les situations en début de match. Mais le résultat est correct sur ce que l'on a vu.» Juste, oui, il serait même logique de dire normal sur le papier tant la différence est importante, ne serait-ce que concernant les valeurs marchandes des équipes (595,45 millions d'euros contre 62). Mais cette prestation et plus largement ce début de saison a tout de même de quoi inquiéter les supporters jaunes et noirs pour la suite.

Plusieurs problématiques pour YB

La question du gardien de but est par exemple toujours d'actualité avec un David von Ballmoos de retour dans les cages après la parenthèse plus que réussie de Marvin Keller face à Galatasaray en barrages et au Lausanne-Sport en Super League (1-1). De son côté, Meschack Elia, entré à la pause et inexistant en deuxième période ce mardi, n'est clairement plus dans son assiette et son transfert avorté en Russie cet été ne devrait rien arranger à la situation.

La question du jeu se pose également avec une équipe qui peine à se créer des situations depuis plusieurs mois maintenant et dont la «Filip Ugrinic dépendance» augmente de semaine en semaine. Sur le plan défensif, la solidité est encore loin d'être acquise avec un Mohamed Ali Camara sur lequel il est compliqué d'avoir une confiance entière et un Jaouen Hadjam aussi à l'aise offensivement qu'en difficulté défensivement sur son flanc gauche. YB a du travail pour espérer remonter la pente. Le retour de blessure de Loris Benito fera-t-il du bien? Affaire à suivre.

Champions League 24/25
Équipe
J.
DB.
PT.
1
Borussia Dortmund
Borussia Dortmund
2
9
6
2
Stade Brestois
Stade Brestois
2
5
6
3
Benfica Lisbonne
Benfica Lisbonne
2
5
6
4
Bayer Leverkusen
Bayer Leverkusen
2
5
6
5
Liverpool FC
Liverpool FC
2
4
6
6
Aston Villa
Aston Villa
2
4
6
7
Juventus Turin
Juventus Turin
2
3
6
8
Manchester City FC
Manchester City FC
2
4
4
9
Inter Milan
Inter Milan
2
4
4
10
Sparta Prague
Sparta Prague
2
3
4
11
Atalanta Bergame
Atalanta Bergame
2
3
4
12
Sporting CP
Sporting CP
2
2
4
13
Arsenal FC
Arsenal FC
2
2
4
14
AS Monaco
AS Monaco
2
1
4
15
Bayern Munich
Bayern Munich
2
6
3
16
FC Barcelone
FC Barcelone
2
4
3
17
Real Madrid
Real Madrid
2
1
3
18
Lille OSC
Lille OSC
2
-1
3
18
Paris Saint-Germain
Paris Saint-Germain
2
-1
3
20
Celtic Glasgow
Celtic Glasgow
2
-2
3
21
FC Bruges
FC Bruges
2
-2
3
22
Feyenoord Rotterdam
Feyenoord Rotterdam
2
-3
3
23
Atlético Madrid
Atlético Madrid
2
-3
3
24
PSV Eindhoven
PSV Eindhoven
2
-2
1
24
Vfb Stuttgart
Vfb Stuttgart
2
-2
1
26
Bologna FC
Bologna FC
2
-2
1
27
Shakhtar Donetsk
Shakhtar Donetsk
2
-3
1
28
Dinamo Zagreb
Dinamo Zagreb
2
-7
1
29
RB Leipzig
RB Leipzig
2
-2
0
30
FC Gérone
FC Gérone
2
-2
0
31
SK Sturm Graz
SK Sturm Graz
2
-2
0
32
Milan AC
Milan AC
2
-3
0
33
Étoile Rouge Belgrade
Étoile Rouge Belgrade
2
-5
0
34
FC Salzbourg
FC Salzbourg
2
-7
0
35
Slovan Bratislava
Slovan Bratislava
2
-8
0
36
Young Boys
Young Boys
2
-8
0
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