Quatre semaines se sont écoulées depuis que David Degen est devenu propriétaire du FCB. Il a donné une interview au «Basler Zeitung». Et révélé une somme choquante. 28 millions! Voici le déficit structurel du FCB, une somme énorme. «Récemment, l'argent a été utilisé trop généreusement. Le FCB est loin d'être aussi bien loti que beaucoup le pensent», déclare M. Degen.
Pour réduire le déficit structurel, Bâle a besoin de revenus provenant de transferts de joueurs. Se qualifier pour la phase de groupe de la Conference League serait également important. Ensuite, il y a les contributions à fonds perdus et, point essentiel, les billets de saison. «Notre objectif est de vendre 20'000 billets de saison, ce serait extrêmement important pour nous. Et un signe de bon départ. Mais si nous perdions encore 10, 15%, alors le bateau prendrait vraiment l'eau», explique Degen en imaginant un scénario d'horreur.
Pas de nouveau directeur sportif
Dani Büchi est l'une des personnes chargées d'aider à éviter la catastrophe. L'ancien PDG de Radio Energy sera à l'avenir responsable du bureau. Ou c'est en tout cas ce que voudrais Degen, selon ses propres mots: «Ce serait mon souhait. Mais cela fait encore l'objet de discussions.»
En revanche, un nouveau directeur sportif ne sera pas engagé selon le propriétaire du FCB. «Nous avons mis en place une commission technique. Christian Gross, Ruedi Zbinden, Philipp Kaufmann et moi-même y sommes assis. Il y a tellement d'expertise et d'expérience ici que nous sommes arrivés à la conclusion qu'il n'y a pas de place pour un véritable directeur sportif avec ses propres idées.»
Une somme à deux chiffres pour Cabral?
Selon Degen, l'heure est venue d'engager de nouveaux joueurs. Quels sont les joueurs qui manquent? «Un ailier. Un défenseur central. Un arrière gauche. Une solution de rechange pour Silvan Widmer. Un défenseur central dynamique. Et dans le cas d'un éventuel départ de Cabral, un avant-centre.»
Que le Brésilien quitte le club avec une offre à deux chiffres (en millions) est très probable. Après tout, Degen et Cie ont un trou d'un million de dollars à boucher.