Révolution du basket suisse
Dan Goethals: «La formation est au coeur de notre stratégie»

L'ex-coach d'Union Neuchâtel Dan Goethals a pris ses fonctions de secrétaire général de Swiss Basketball en septembre. Il compte bien apporter la «patte Goethals» sur le basket suisse.
Publié: 09:05 heures
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Dernière mise à jour: 09:23 heures
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Dan Goethals compte apporter son immense expérience à Swiss Basketball.
Photo: CYRIL ZINGARO
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ATS Agence télégraphique suisse

Depuis son arrivée à la présidence de la fédération, Andrea Siviero a mis en place une stratégie et plusieurs projets afin de développer la pratique du sport en Suisse. Avec la retraite d'Erik Lehmann, c'est désormais Dan Goethals qui sera chargé de la mise en oeuvre de la stratégie de «président», comme le Belge se plaît à appeler son supérieur.

Révolution déjà en cours

«Je ne cherche pas à tout révolutionner», annonce d'emblée Goethals lors de la conférence de presse de Swiss Basketball. De fait, la révolution semble déjà être en cours: depuis 2024, la fédération annonce avoir ouvert 35 écoles de mini-basket, refondé les structures régionales et séparé les ligues masculine et féminine de basket «pour leur donner plus de poids» argumente Andrea Siviero, qui était le président d'Union lorsque Goethals y était entraîneur.

Avec des expériences en tant que coach à travers toute l'Europe, le secrétaire général arrive dans ses fonctions avec «l'envie de faire quelque chose avec tout le savoir que j'ai accumulé. Pour moi, la priorité du basket suisse est la formation», indique-t-il sans détour.

Et cela passe à la fois par plus de salles adaptées partout en Suisse, mais également par le fait d'avoir suffisamment d'entraîneurs pour encadrer la jeunesse. Le quotidien de Dan Goethals est aussi de se faire le double d'Andrea Siviero pour représenter le basket dans tout le pays.

«Sky is the limit!»

«Je ne m'ennuie pas», confirme-t-il. Car en plus de gérer les défis d'infrastructures et d'encadrements en Suisse, le Belge doit aussi superviser les équipes nationales. Avec un mot d'ordre: «Sky is the limit!», confie «Big Dan».

Pour se qualifier au Mondial 2027 au Quatar, la Suisse doit tout d'abord terminer au pire 3e dans un groupe composé de la Turquie, de la Serbie et de la Bosnie. «Tu bas deux fois la Bosnie et tu passes», avance Dan Goethals le sourire en coin. Ensuite, il s'agirait de franchir un 2e tour qualificatif.

S'il ne cache pas l'ampleur de la tâche à accomplir, notamment pour donner une viabilité financière aux clubs de SBL, il tient à nuancer le tableau: «Ne voyons quand même pas tout en noir. Dans d'autres pays, c'est la même chose. Le basket suisse n'est pas aussi mal que ce qu'on entend parfois», conclut-il.

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