Selon une analyse suisse
Pour diminuer le stress, il faut réduire... la flexibilité des horaires

Le stress et l'épuisement au travail touchent de plus en plus de travailleurs. En cause: des journées de travail toujours plus longues, des rapports de travail plus flexibles et des processus de travail plus rapide.
Publié: 11.05.2023 à 10:46 heures
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Le personnel soignant avait manifesté le 26 novembre 2022 à Berne, pour dénoncer ses conditions de travail et le stress qu'il subit.
Photo: Shutterstock

Travail.Suisse et ses fédérations ont présenté, ce mercredi, une analyse sur le thème du stress et de l'épuisement des travailleurs demandent des mesures dans dix champs d'action, en particulier dans les domaines du temps de repos, de la possibilité de planifier et d'une moindre flexibilité des horaires.

Concrètement, Travail.Suisse prône une augmentation des vacances, moins de flexibilité dans les horaires et le fait qu'un collaborateur ne doit pas pouvoir être dérangé pendant son temps libre.

«Le stress et l'épuisement au travail ne cessent d'augmenter. Près de 40% des travailleurs et travailleuses indiquent dans les sondages qu'ils se sentent épuisés. En conséquence, de plus en plus d’entre eux tombent malades, que ce soit sur le plan psychique ou physique», résume Travail.Suisse.

(ATS)

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