Nouvelle provocation
La Corée du Nord teste des missiles juste avant la visite de Trump

A la veille de la visite de Donald Trump en Corée du Sud, Pyongyang a testé des missiles de croisière mer-sol, volant plus de deux heures. L'essai, supervisé par un haut responsable militaire, visait à renforcer la dissuasion nucléaire nord-coréenne.
Publié: 29.10.2025 à 03:30 heures
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Selon Séoul, au moins trois missiles ont été tirés depuis Sunan, dans la banlieue de Pyongyang, en direction de la mer du Japon.
Photo: JEON HEON-KYUN

La Corée du Nord a procédé mardi à un essai de missiles de croisière mer-sol au large de sa côte occidentale à la veille de la visite du président américain Donald Trump en Corée du Sud, a annoncé le média d'Etat nord-coréen. Les missiles ont été lancés à la verticale et ont volé pendant plus de deux heures, a indiqué mercredi l'agence de presse officielle KCNA. 

Cité par KCNA, le haut responsable militaire de Pyongyang qui a supervisé cet essai, Pak Jong Chon, a déclaré que des «succès importants» avaient été obtenus dans le développement des «forces nucléaires» du Nord comme moyen de dissuasion militaire. 

Le test visait à évaluer «la fiabilité des différents moyens offensifs stratégiques et montrer clairement leurs capacités aux ennemis», a ajouté le responsable, avec pour objectif de «renforcer sans cesse la posture de combat nucléaire» du pays.

Le dirigeant nord-coréen Kim Jong Un, qui supervise régulièrement les lancements d'importance, était absent de celui de mardi, a noté la même source. Il n'a pas non plus été mentionné par KCNA dans son reportage sur l'essai de lancement de plusieurs missiles hypersoniques la semaine dernière.

Trump veut rencontrer Kim Jong Un

En tournée en Asie depuis dimanche, le président américain Donald Trump a répété qu'il «aimerait beaucoup» rencontrer le dirigeant nord-coréen à cette occasion. Leur dernière entrevue avait eu lieu en 2019 dans la zone démilitarisée (DMZ) entre les deux Corées.

Kim Jong Un conditionne toute reprise du dialogue à l'abandon par Washington de ses exigences de démantèlement de l'arsenal nucléaire de Pyongyang. Donald Trump doit arriver mercredi en Corée du Sud.

Soulignant l'absence du N.1 nord-coréen mardi, Lim Eul-chul, professeur à l'Institut des études de l'Extrême-Orient de l'université Kyungnam, estime que cet essai militaire n'était «pas une tentative manifeste d'embarrasser Trump».

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