Le mari de Keller-Sutter sort de l'ombre
«J'étais toujours le chauffeur, ça me permettait de passer du temps avec Karin»

Karin Keller-Sutter et son mari Morten sont mariés depuis 36 ans. Aujourd'hui, le médecin parle de son rôle et de sa relation avec la présidente de la Confédération. Pourquoi il a quitté son emploi pour elle et pourquoi le couple a passé plusieurs vacances aux Pays-Bas.
Publié: 09:16 heures
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Dernière mise à jour: 09:46 heures
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Morten Keller en compagnie de son épouse de présidente de la Confédération, Karin Keller-Sutter (à sa droite).
Photo: GIAN EHRENZELLER
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ATS Agence télégraphique suisse

Le mari de la présidente de la Confédération Karin Keller-Sutter est «un peu sorti de l'ombre» depuis sa retraite anticipée. Auparavant, Morten Keller (60 ans) considérait son rôle comme celui d'un «invisible pour le public», comme il l'a déclaré à la NZZ. 

Depuis l'année dernière, ce médecin, médecin légiste et psychiatre a pris une retraite anticipée. Déjà avant l'élection de Keller-Sutter au Conseil d'Etat saint-gallois en 2000, il avait l'habitude d'être seul à la maison deux ou trois soirs par semaine, a expliqué le mari de la présidente de la Confédération. Après cette élection, elle était loin tous les soirs et tous les week-ends.

«J'ai pu mener une vie absolument cool»

«J'étais toujours le chauffeur, ce qui me permettait de passer du temps avec Karin», déclare Morten Keller. Son travail a également connu un changement après cette élection: «J'étais alors directeur du service de médecine légale de l'hôpital psychiatrique de Wil. En fait, c'était un emploi à vie, le domaine venait de s'ouvrir».

Sa femme et lui auraient alors craint qu'il y ait des collisions entre son activité et la sienne. C'est donc le cœur lourd qu'il avait quitté Wil. Pour la deuxième fois, il était allé travailler à Zurich. Il avait pris un poste à l'Institut de médecine légale, en tant que médecin de la ville de Zurich, puis en tant que directeur des services de santé municipaux. «J'ai réalisé des choses sur le plan professionnel que je n'aurais jamais pu imaginer. J'ai pu mener une vie absolument cool», résume Morten Keller.

Sa femme et lui sont désormais «toujours et partout reconnus». C'est aussi la raison pour laquelle ils passent leurs vacances aux Pays-Bas. Le risque d'y être reconnu est en effet faible.

Il pense que sa femme n'a pas prévu de bientôt quitter son poste de conseillère fédérale, mais qu'elle est déjà au centre de l'attention politique depuis 1988 et qu'"un jour, ça suffira».

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