Leur vie n'est plus en danger
Une fusillade à Nîmes fait six blessés âgés de 15 à 20 ans

Six jeunes, dont quatre mineurs, ont été blessés lors d'une fusillade à Nîmes vendredi soir. Cinq sont toujours hospitalisés, deux dans un état préoccupant.
Publié: 16:55 heures
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Les circonstances de la fusillade restent encore à éclaircir.
Photo: Shutterstock
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AFP Agence France-Presse

Six jeunes âgés de 15 à 20 ans, dont quatre mineurs, ont été blessés dans la fusillade de vendredi soir à Nîmes, a indiqué samedi la procureure de la République de la ville dans un communiqué. Cinq sont toujours hospitalisés, dont deux, âgés de 15 et 17 ans, «dans un état préoccupant» même si «leur pronostic vital ne serait cependant plus engagé», a précisé Cécile Gensac.

Les six victimes, dont la magistrate ne précise pas le sexe, sont âgées de 15 ans, deux de 16 ans, 17 ans, 18 ans et 20 ans. C'est la plus âgée qui est sortie de l'hôpital. «Trois d'entre elles ont été victimes d'éclats de balles et présentent un état de santé hors de danger», poursuit la procureure.

«Tentative de meurtre en bande organisée»

Le communiqué indique qu'à l'arrivée de la police sur les lieux vers 19H00, des témoins de l'attaque «faisaient état de tirs en rafale par des individus arrivés et repartis en véhicule». «Les investigations techniques et scientifiques entamées hier soir se poursuivent actuellement afin d'identifier le ou les auteurs des faits, de déterminer les circonstances exactes du passage à l'acte, ses causes et ses motivations», ajoute la magistrate.

Celle-ci n'avance pas de piste privilégiée, alors que des sources ont rapidement évoqué un possible conflit autour du trafic de stupéfiants, présent dans le quartier de Valdegour, où a eu lieu la fusillade, et dans le quartier voisin de Pissevin, gangrené par les trafics et déjà théâtre de plusieurs fusillades sanglantes.

Le communiqué souligne enfin qu'une «enquête de flagrance (a été) ouverte des chefs de tentative de meurtre en bande organisée, détention d'arme en réunion, participation à une association de malfaiteurs, détérioration par moyen dangereux pour les personnes», confiée conjointement aux directions de la police du Gard et de l'Hérault.

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