ADN sur une vitrine
Casse du Louvre: le procès d'un suspect clé renvoyé au 17 avril

Le procès d'un suspect clé du casse du Louvre pour une affaire de dégradation de 2019 a été reporté au 17 avril. Abdoulaye N. est également inculpé dans l'affaire du cambriolage spectaculaire au musée du Louvre en octobre dernier.
Publié: 15:36 heures
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Le procès d'un suspect clé du casse du Louvre est reporté au 17 avril.
Photo: IMAGO/Bestimage
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AFP Agence France-Presse

Le procès de l'un des suspects clés du casse du Louvre, pour une affaire distincte de dégradation datant de 2019, a été renvoyé mercredi au 17 avril. L'enquête sur le récent cambriolage spectaculaire au musée du Louvre, dont le butin reste introuvable, a permis plusieurs interpellations.

Un des suspects, Abdoulaye N., 39 ans, a vu son renvoi par le tribunal correctionnel de Bobigny accordé à la demande de ses avocats, a constaté un journaliste de l'AFP. Abdoulaye N. était absent et avait refusé sa comparution par visioconférence.

ADN sur une vitrine

Déjà connu par la police pour des vols aggravés, Abdoulaye N., alias «Doudou cross bitume» sur les réseaux sociaux, devait être jugé ce mercredi pour une dégradation dans un commissariat en 2019.

Il est par ailleurs inculpé et placé en détention provisoire, soupçonné d'être un des cambrioleurs qui se sont introduits au musée du Louvre le 19 octobre pour y dérober des joyaux de la Couronne. Son ADN a été découvert sur une vitrine fracturée.

Mercredi, «on a demandé le renvoi» car «nous ne sommes pas en condition de le préparer correctement», a déclaré à la presse Me Maxime Cavaillé, l'un des quatre avocats de la défense présents. Il a précisé que la défense n'avait «pas pour l'instant reçu copie du dossier».

Cambriolage, pas braquage

L'avocat a également invoqué «des faits anciens» et la nécessité d'assurer «la sérénité des débats». L'équipe de défense sera «extrêmement sourcilleuse» sur «le respect de la présomption d'innocence», a-t-il ajouté.

Concernant l'affaire du Louvre, il a aussi rectifié les termes employés par les médias: «On parle de braquage, c'est une erreur factuelle. Il s'agit d'un cambriolage», a-t-il affirmé, soulignant que cela «ne préjuge pas de sa culpabilité».

«C'est pas un auteur, c'est un suspect», qui «ne faisait pas l'objet d'une mesure coercitive», a renchéri un autre de ses avocats, Me Maxence Gallo. L'affaire a provoqué un vif débat sur la sécurité du musée d'art le plus visité du monde.

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