La 52e édition du Festival international de la bande dessinée d'Angoulême (FIBD) n'aura pas lieu en janvier 2026, révèle mercredi le journal français «Libération». Les principaux éditeurs de bande dessinée ont décidé de ne pas participer à la prochaine édition. Les organisateurs ont pris acte de cette décision et redoutent que cette annulation n'en entraîne d'autres.
Les autrices et auteurs avaient confirmé plus tôt dans la semaine un boycott total du festival afin de dénoncer la gouvernance de la société organisatrice 9e Art +, les violences sexistes et sexuelles, la précarisation du secteur et un manque de transparence.
Mobilisation massive
Face à cette mobilisation massive, les grands éditeurs de BD se sont à leur tour retirés. Le Syndicat national de l'édition a décidé mardi de ne pas se rendre au festival. Sans artistes ni éditeurs, le plus grand rendez-vous mondial du neuvième art ne pouvait être maintenu.
Une vingtaine de lauréats du Grand Prix d'Angoulême avaient déjà appelé à un changement «rapide et profond» dans l'organisation de cet événement majeur.