La piste de l'acte volontaire est «privilégiée» dans l'incendie samedi d'un immeuble du centre-ville de Grenoble dans lequel résidait un rabbin, a indiqué jeudi le parquet de Grenoble.
Les premières analyses menées par la police scientifique «font apparaître la trace d'accélérant de combustible», a indiqué le parquet dans un communiqué. «La piste de l'incendie volontaire est donc privilégiée. En revanche, à ce stade, aucune revendication antisémite n'a eu lieu», précise-t-il.
Attentat antisémite?
«J'ai eu récemment l'occasion de parler à la communauté et j'ai insisté sur le fait qu'on ne pouvait pas affirmer à ce stade que nous avons été victimes d'un attentat antisémite», a déclaré au Dauphiné Libéré le rabbin, qui résidait à cette adresse depuis plus de 40 ans. «En tout cas, je n'ai pas reçu de menaces explicites avant les faits ni de revendications après», a-t-il ajouté.
Le sinistre s'était déclaré samedi en journée et avait ravagé l'immeuble d'habitation. Plusieurs policiers et pompiers avaient été légèrement blessés lors de leur intervention.