Le restaurant péruvien «Central», à Lima, arrive deuxième de ce classement des 50 meilleurs restaurants au monde établi par le magazine britannique spécialisé Restaurant, le plus convoité de la gastronomie mondiale. Suivent deux tables espagnoles, l'établissement de Barcelone «Disfrutar» (3e) et le madrilène «Diverxo» (4e).
C'est la deuxième année consécutive qu'un restaurant danois est couronné, «Geranium», deuxième du «50 Best» l'année dernière, succédant au «Noma». Inspiré par la nature, son chef Rasmus Kofoed a remporté le Bocuse d'or en 2011. Son établissement a reçu les premières trois étoiles du pays du guide Michelin en 2016.
La meilleure cheffe est colombienne
La Colombienne Leonor Espinosa a par ailleurs reçu le prix de la «meilleure femme cheffe du monde», succédant à la Péruvienne Pía León. Son restaurant Leo, à Bogota, se classe 48e. Aucun établissement suisse ne figure dans le classement.
Comme l'année dernière, seuls trois restaurants français, tous parisiens, ont été distingués dans le top 50: «Septime», de Bertrand Grébaud, qui gagne deux places pour s'installer au 22e rang, «Le Clarence» de Christophe Pelé, nouvel entrant (28e) et «Arpège» d'Alain Passard, relégué à la 31e position (-8 places).
Classement controversé
«50 Best» est décerné depuis 2002 par 1080 «experts indépendants» (chefs, journalistes spécialisés, propriétaires de restaurants...), qui notent leurs expériences des 18 derniers mois sous l'égide du magazine «Restaurant» du groupe de presse britannique William Reed.
Répartis dans 27 régions du monde, à raison de 40 électeurs chacune, ils peuvent voter pour 10 restaurants, dont au moins trois hors de leur région.
La légitimité de ce classement, parrainé par plusieurs marques, est régulièrement contestée, notamment par des chefs français qui l'accusent de complaisance et d'opacité. En réaction, ses détracteurs, français, mais aussi japonais et américains, ont lancé en 2015 «La liste», classement de 1000 tables à travers le monde.
(ATS)