Il s'agit incontestablement du plus grand exploit de cette Coupe du monde des clubs, pour l'instant, et il a été célébré comme tel par les supporters, les joueurs et le staff de Botafogo: tous ensemble, ils ont fait tomber le PSG ce jeudi devant plus de 50'000 spectatrices et spectateurs au Rose Bowl de Pasadena!
Igor Jesus, encore lui, se fait décidément une belle publicité dans cette compétition, puisque c'est lui, l'avant-centre qui s'apprête à rejoindre Nottingham Forest, qui a marqué le seul but de cette rencontre en ridiculisant la charnière du PSG à la 33e pour ouvrir la marque. Le Brésilien avait déjà été décisif face à Seattle lors de la première journée (2-1) et il est pour l'heure la grande révélation de cette Coupe du monde des clubs.
Un coeur énorme pour Botafogo
Malgré tous les efforts du PSG pour égaliser en deuxième période, le score n'a plus bougé dans cette formidable opposition de styles. D'un côté, Paris a joué comme il sait si bien le faire, en tentant de déstabiliser le bloc brésilien grâce à la qualité technique et à la vitesse de ses ailiers, tandis que de l'autre côté, Botafogo a joué sur ses qualités, proposant un coeur énorme durant l'entier de la rencontre.
Même lorsque le PSG a aligné son équipe-type, ou quasiment, durant la dernière demi-heure (Luis Enrique a fait entrer Joao Neves, Nuno Mendes, Bradley Barcola et Fabian Ruiz à la 60e), Botafogo n'a pas tremblé et a continué à jouer avec beaucoup d'expérience et un peu de vice parfois. Soutenus par plus de 10'000 supporters en feu, le gardien John et ses coéquipiers ont tenu bon et gardé les trois points au chaud, ce qui les place en très bonne position dans ce groupe où ils comptent six points, devant le PSG et l'Atletico (trois chacun) et Seattle (zéro).
John Textor fou de joie devant le vestiaire de Botafogo
Le propriétaire John Textor, fou de joie d'avoir battu le PSG de son meilleur ennemi Nasser Al-Khelaïfi, était le plus heureux de tous devant le vestiaire de son équipe. L'Américain a multiplié les embrassades avec les joueurs et les membres du staff, réservant ses plus belles étreintes à son entraîneur Renato Paiva, l'artisan de cet exploit. La nuit sera très très longue pour les fans de Botafogo, qui risquent de profiter des charmes de Los Angeles jusqu'aux petites heures du matin.