Pas de haies, pas d’obstacles: dans un stade d’athlétisme, la ligne droite du 100 mètres est bien entendu parfaitement plane et conçue pour que les coureuses puissent la parcourir le plus vite possible. Les meilleures du monde y parviennent en un peu moins de 11 secondes. Ajla Del Ponte, 25 ans, en fait partie. L’an dernier, elle a battu le record suisse avec un temps sensationnel de 10,90 secondes. Et Mujinga Kambundji a récemment fait encore mieux.
La sprinteuse grimpe dans la vallée de la Maggia
Cette fois pourtant, la Tessinoise a bel et bien décidé de franchir un obstacle. Il prend la forme d’un énorme rocher dans la vallée de la Maggia, non loin de Locarno (TI) où elle est née. Idéal pour les grimpeurs, mais pas pour une sprinteuse qui n’a pas l’habitude de s’accrocher où que ce soit à la force de ses doigts. «On voit les prises et on pense que ça va être simple.» Mais quand il faut reporter toute sa force sur la paroi, on se rend compte que c’est en réalité très difficile.
Pour l’aider, elle est accompagnée du grimpeur d’élite Nils Favre (30 ans), qui lui donne des conseils empreints de sagesse. Alors, est-ce que la sprinteuse sera aussi performante à la grimpe que sur la piste? Vous le saurez en regardant la vidéo ci-dessus.
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Le grimpeur court un 100 mètres
Le grimpeur Nils Favre se risque lui aussi sur un nouveau terrain, très plat cette fois-ci et apparemment simple. Arrivé deuxième à la Coupe d’Europe de bloc, il se mesure aux 100 mètres à la finaliste olympique de la discipline, Ajla Del Ponte. Pour ce sport de vitesse, un bon échauffement est absolument indispensable, sans quoi on risque de se blesser aux adducteurs. Pendant les étirements, Nils soupçonne pourtant Ajla de vouloir le fatiguer pour qu’il n’ait plus la force de courir vite!
Autant le dire tout de suite, le grimpeur ne parviendra pas à battre la sprinteuse lors de la course. Car même pour un homme, un temps inférieur à 11 secondes est remarquable. À l’arrivée, le message de Nils est clair: «Ça m’a paru incroyablement long.» Pourtant il ne s’agissait que de 100 mètres: une distance relativement courte, qui peut néanmoins donner pas mal de fil à retordre. Cela n’a pas empêché Nils Favre de conclure: «J’ai beaucoup apprécié de découvrir une nouvelle discipline aux côtés d’Ajla.»
Cet article a été rédigé pour le compte d’un client. Les contenus sont de style journalistique et répondent aux critères de qualité de Ringier.
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