Lié à la crise des subprimes
UBS va payer 300 millions de dollars pour régler un dossier de Credit Suisse

UBS va résoudre un litige hérité de Credit Suisse en payant 300 millions de dollars au département américain de la justice, a annoncé la banque suisse ce lundi. L'accord concerne des obligations liées à la crise des subprimes de 2008.
Publié: 08:34 heures
|
Dernière mise à jour: 08:41 heures
Partager
Écouter
Credit Suisse avait conclu un accord en 2017 pour clore une enquête du département de la justice américaine.
Photo: Keystone
Post carré.png
AFP Agence France-Presse

La banque suisse UBS a annoncé lundi avoir résolu un litige de plus concernant Credit Suisse en scellant un accord avec le département américain de la justice (DoJ) dans un dossier lié à la crise des subprimes. UBS va payer 300 millions de dollars (242 millions de francs) dans le cadre de cet accord conclu le 1er août concernant les obligations restantes de Credit Suisse dans ce dossier portant sur les produits financiers adossés à des emprunts hypothécaires, a indiqué la banque dans un communiqué.

Un accord en 2017

Ces produits financiers avaient été au cœur de la crise financière de 2008. Comme plusieurs banques américaines, Credit Suisse avait conclu un accord en 2017 pour clore une enquête du département de la justice moyennant une amende de 5,28 milliards de dollars. «Avec cet accord», qui concerne le reliquat des obligations de Credit Suisse dans ce dossier, UBS a résolu une question de plus héritée de son ancienne rivale, a tenu à souligner le géant bancaire.

En 2023, UBS avait accepté de racheter Credit Suisse sous la pression des autorités suisses pour éviter sa faillite. Credit Suisse, qui était alors la deuxième plus grande banque de Suisse, avait été secouée par une série de scandales qui avaient terni sa réputation. Après le rachat, UBS avait fait un grand ménage dans ses activités. En mai, UBS a résolu un autre litige concernant Credit Suisse en concluant un accord amiable avec le DoJ pour résoudre un dossier ancien concernant des questions d'aide à l'évasion fiscale, moyennant une pénalité de 511 millions de dollars.

Partager
Vous avez trouvé une erreur? Signalez-la