Il devait vous servir à retrouver vos clés, il aidait surtout des criminels à voler votre voiture. L’AirTag de chez Apple a été mis à jour jeudi afin d’éviter des utilisations abusives ou illégales.
Lancé en avril dernier, l’AirTag a été conçu pour localiser l’objet auquel il est associé grâce à une application. Le dispositif fonctionne avec iPhone, iPad ou iPod touch et est repéré via Bluetooth. Mais il a rapidement été utilisé pour traquer des personnes ou des objets comme des voitures afin de les voler au meilleur moment.
Apple a ainsi mis en place de nouvelles mesures pour renforcer la sécurité, à commencer par un message expliquant clairement à l’installation de l’application que pister des personnes sans leur consentement est un crime dans de nombreux pays et que les autorités peuvent demander à identifier le propriétaire d’un AirTag. Il souligne avoir déjà coopéré avec la police en fournissant des numéros de série et des informations sur le compte Apple quand il avait reçu un mandat.
Détecter les pistages non sollicités
Mais quelques avertissements ne suffisent pas. Le groupe californien prévoit ainsi d’améliorer son programme permettant de détecter des pistages non sollicités afin de prévenir les utilisateurs encore plus tôt qu’un AirTag bouge en même temps qu’eux.
Il doit aussi installer par la suite un outil permettant à des personnes recevant une alerte d’un AirTag ne leur appartenant pas de localiser avec précision où est l’objet.
«AirTag a été conçu pour aider les gens à localiser leurs effets personnels et non pour suivre les personnes ou les biens d’autrui, et nous condamnons dans les termes les plus forts toute utilisation malveillante de nos produits», a souligné Apple dans le message annonçant les mises à jour.
(ATS)