Tenante du titre, Barbora Krejcikova n'aura fait qu'un petit tour à Paris. La no 2 mondiale s'est inclinée 1-6 6-2 6-3 devant la Française Diane Parry (ATP 97), lundi à la Porte d'Auteuil.
Barbora Krejcikova avait pourtant mené 6-1 2-0 dans cette partie qui lui semblait promise et qui s'est disputée dans les conditions de l'indoor. Mais la Tchèque a perdu soudainement le fil de son tennis. Écartée des courts depuis février en raison d'une blessure à un coude, elle était, il est vrai, venue à Roland-Garros sans nourrir de grandes illusions.
Si ce premier tour a été fatal à Barbora Krejcikova, il a bien naturellement souri à Iga Swiatek. La numéro 1 mondiale a cueilli un 29e succès de rang cette saison. La Polonaise a battu 6-2 6-0 l'Ukrainienne Leisa Tsurenko pour confirmer, s'il le fallait encore, son statut de grandissime favorite du tournoi parisien.
Par ailleurs, Belinda Bencic connaît le nom de son adversaire de mercredi. La Saint-Galloise, championne olympique en titre, affrontera Bianca Andreescu (WTA 72), qui lui avait barré la route en demi-finales de l'US Open 2019. La Canadienne a battu la Belge Ysaline Bonaventure (WTA 168) 3-6 7-5 6-0 après avoir été menée 3-6 1-3
C'est fini aussi pour Naomi Osaka
Naomi Osaka (24 ans), souffrant d'un tendon d'Achille et retombée au 38e rang, ne bénéficiait pas de la protection d'une tête de série. Elle avait hérité d'un tirage difficile avec la Jeune Amanda Anisimova, demi-finaliste à Roland-Garros en 2019.
Moins à l'aise sur terre battue que sur dur, la double lauréate de l'Open d'Australie (2019 et 2021) et de l'US Open (2018 et 2020) n'a pu jouer que deux matches sur l'ocre cette saison en raison de douleurs au tendon d'Achille gauche, qu'elle a manipulé plusieurs fois lors du match. «Il n'y a pas moyen que je ne joue pas ce tournoi», avait-elle expliqué en conférence de presse vendredi, quitte à «prendre des antidouleurs».
Sans doute diminuée, l'icône du Japon a affiché des statistiques de premier service faméliques (45%). Ses huit doubles fautes, dont deux dans son dernier jeu de service du premier set, celui du break définitif pour Anisimova, l'ont aussi beaucoup pénalisée, comme ses fautes directes (29).
Le visage souriant
La Japonaise, qui a alerté sur le sujet de la santé mentale dans le sport en confiant avoir «traversé de longues périodes de dépression depuis l'US Open 2018 (son premier sacre en Grand Chelem, NDLR)» et souffrir de troubles anxieux, a malgré tout quitté le court visage souriant.
Sa décision l'an passé de ne pas donner de conférence de presse à Roland-Garros pour préserver sa santé mentale avait déclenché un tourbillon. Menacée de sanctions dans une réponse commune des quatre tournois du Grand Chelem, elle s'était éclipsée après avoir passé un tour.
(ATS)