Peu avant 6h samedi matin, la FIS annonce: «En raison des grandes quantités de neige tombées au cours des dernières 24 heures, le super-G d'aujourd'hui a été annulé». La première des deux courses de vitesse féminines à Val di Fassa, en Italie, ne pourra donc pas avoir lieu.
Pour les athlètes, cela ne signifie pas pour autant qu'elles pourront faire la grasse matinée et passer une journée tranquille. Bien au contraire. Les Suissesses suivent un entraînement de slalom géant à Pozza di Fassa en guise d'alternative, comme l'a révélé Beat Tschuor en réponse à une question de Blick. Il leur reste également peu de temps libre. «Elles s'entraînent le matin, puis il y a des entraînements de condition physique, de la physio ou la préparation pour le lendemain au programme», explique encore l'entraîneur en chef des femmes. A cela s'ajoute le tirage au sort des dossards le soir.
«Cela Fait partie de leur sport»
Malgré l'annulation, l'ambiance au sein de l'équipe est bonne, selon lui. «Ce sont des professionnelles et elles savent que les annulations font partie de leur sport». Même si c'est déjà la sixième fois que les skieuses de vitesse sont touchées cet hiver.
C'est aussi le cas de Lara Gut-Behrami (32 ans). Elle se voit privée de la possibilité de consolider sa position de leader dans deux disciplines: le Super-G et le classement général. Dans ce concours-là, elle compte donc toujours 205 points d'avance sur sa poursuivante Mikaela Shiffrin (28 ans), actuellement blessée. L'Américaine ne prévoit son retour que pour les courses techniques d'Are en Suède (9 et 10 mars).
La situation est beaucoup plus serrée en super-G, où l'avance de la Suissesse sur Cornelia Hütter (31 ans, Autriche) n'est que de cinq points. Pour Beat Tschuor, il n'y a pas lieu de s'inquiéter. «C'est une course de moins, mais rien n'est encore décidé», dit-il.
Confiance pour dimanche
Pour que le total de points de Gut-Behrami puisse s'accroître dimanche, plus de 150 assistants se donnent à fond sur la piste. Beat Tschuor est confiant quant à la tenue du deuxième super-G. «Ça s'annonce plutôt bien, les prévisions sont stables», estime-t-il.
Comme tout le monde, il n'a pas été autorisé à entrer sur la piste. Mais il a vu sur les images de la télévision que la neige fraîche avait déjà été bien travaillée.