«Pas à la hauteur!»
La star autrichienne est très énervée après son élimination en super-G

Éliminé alors qu’il filait vers la victoire à Livigno, Vincent Kriechmayr a laissé éclater sa colère. Malgré des temps intermédiaires prometteurs, l’Autrichien n’a retenu qu’une chose: son échec. Des mots durs et un compte à régler à Wengen.
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Vincent Kriechmayr est loin d'être satisfait de la dernière course de 2025.
Photo: Sven Thomann
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Ramona Bieri

Vincent Kriechmayr a entamé la saison de vitesse sur les chapeaux de roue. Lors des trois premières courses, l’Autrichien s’est classé 2e et 1er en super-G, puis 5e en descente. Mais depuis le retour en Europe, le moteur du vice-champion du monde de descente tousse. Neuvième du super-G de Val Gardena, il n’a ensuite terminé que 13e et 24e lors des deux descentes.

Malgré cela, Vincent Kriechmayr s’est élancé au départ du super-G de Livigno (Italie) avec l’étiquette de candidat à la victoire. Et il l’a prouvé sur la piste. Aux deux premiers temps intermédiaires, il devançait même le futur vainqueur Marco Schwarz.

Puis tout a basculé. Peu après le saut, Vincent Kriechmayr a été éliminé. Le 40e podium de sa carrière ne sera pas pour cette fois. Une issue qui l’a profondément agacé. Même lorsqu’il s’est présenté devant les caméras autrichienne un peu plus tard, sa frustration était encore palpable.

«Ce n’était pas assez bon»

Interrogé pour savoir si ses temps intermédiaires rapides pouvaient constituer une consolation, Vincent Kriechmayr a répondu sans détour: «Je m’en fiche complètement. Cela ne joue absolument aucun rôle. J’ai été éliminé… Ce n’était pas assez bon.» Des mots forts de la part d’un skieur habituellement mesuré.

Le champion autrichien s’est ensuite livré à une autocritique lucide. Il a sauté trop loin sur la droite et manqué le virage à gauche qui suivait. «Ensuite, la courbe m’a déséquilibré, je me suis penché dedans. Une accumulation d’erreurs en très peu de temps.»

Les prochaines courses de vitesse n’auront lieu que dans trois semaines. Le super-G et la descente du Lauberhorn à Wengen figurent au programme. La pause arrive-t-elle au bon moment? «Je préférerais courir tout de suite pour me remettre dans le rythme», confie Vincent Kriechmayr. Mais il devra patienter. Et peut-être que ce temps mort lui fera finalement du bien. Car avec Wengen, l’Autrichien a encore un compte à régler. Début 2025, il y avait déjà été éliminé en descente. Son dernier échec avant celui de Livigno.

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