Lara Gut (encore sans Behrami) n’a pas encore 17 ans lorsqu’elle monte pour la première fois de sa carrière sur le podium. C'était lors de la descente de Saint-Moritz, où elle termine troisième.
Le deuxième podium de sa carrière est aussi sa première victoire en Coupe du monde. Le lieu de l'heureux événement? À nouveau Saint-Moritz.
Lors de la saison 2009/10, elle n’est montée sur aucun podium. Ce n’était pas parce qu’elle ne skíait pas assez vite, mais parce qu’elle était blessée.
Seulement deux podiums en une saison: un bilan plutôt mitigé, lorsqu'on connaît le rendement et les qualités de la skieuse tessinoise.
Quelle saison! Neuf podiums, dont sept victoires, et le premier triomphe en Coupe du monde de super-G.
Après son ascension fulgurante, un coup de frein: seulement deux podiums, mais les deux fois sur la plus haute marche!
Cette saison-là, la Tessinoise domine de manière écrasante et remporte pour la première fois le classement général de la Coupe du monde.
Là aussi, c'est une saison de haut niveau, mais il y a quatre podiums de moins que l'année précédente.
Une fois de plus, une blessure la freine, ce qui fait qu’elle ne monte «que» trois fois sur le podium cette saison-là.
Deux podiums et aucune victoire: elle n'avait plus connu un tel échec depuis ses débuts en 2007/08.
Les résultats reviennent lentement mais sûrement: trois podiums, dont le dernier coïncide avec le 50e de sa carrière!
Dix podiums en une saison: c'est le nombre le plus élevé depuis 5 ans!
Trois fois en super-G, une fois en géant, une fois en descente. Un bilan correct en 2021/22, mais la Tessinoise en veut encore plus.
Plus Lara Gut-Behrami vieillit, plus elle a de succès.
La saison de loin la plus réussie de sa carrière: elle monte pas moins de 16 fois sur un podium de Coupe du monde. De la folie!
Incroyable, Lara Gut-Behrami est la deuxième Suissesse après Vreni Schneider à réaliser 100 podiums en Coupe du monde.
La Suissesse a bien débuté sa dernière saison avec une troisième place à Sölden, mais elle a ensuite lourdement chuté à l’entraînement aux États-Unis. La question se pose désormais: ce 101e podium en Coupe du monde était-il aussi son dernier?