La marche était trop haute pour Mujinga Kambundji en finale du 200 mètres. La Bernois a terminé à la septième place (22''30), un rang de plus que sur la discipline reine samedi. Elle aura été d'une incroyable régularité sur le demi-tour de piste: 22''26 en séries et en demi-finales, et 22''30 en finale. Elle a ainsi égalé deux fois son record national de 2019.
«Je n'ai pas réussi la course parfaite mais je suis fière de mes performances», a dit Mujinga Kambundji, seule Européenne dans cette finale. La sprinteuse de 29 ans a indiscutablement franchi un palier à Tokyo. Elle fut certes médaillée de bronze aux Mondiaux 2019 à Doha, mais le niveau était moins élevé. Au Qatar, Mujinga Kambundji avait glané sa médaille en 22''53.
A Tokyo, la troisième place, occupée par l'Américaine Gabrielle Thomas, s'est jouée à 21''87, et l'argent, qui revient à l'athlète hyperandrogène namibienne Christine Mboma, en 21''81.
La Jamaïcaine Elaine Thompson-Herah a signé le doublé sur 100 et 200 mètres. Elle a fusé en 21''53, deuxième chrono de l'histoire, à 0''19 du record du monde de Florence Griffith-Joyner (en 1988). Elle réalise le doublé 100-200 m à Tokyo, comme à Rio en 2016.