Le ministère public a confirmé à l'AFP l'information de France TV selon laquelle il avait ordonné des perquisitions au Cojo dans le cadre de deux enquêtes préliminaires.
L'enquête porte sur des soupçons de «prise illégale d'intérêts, détournement de fonds publics, favoritisme et recel de favoritisme», d'après le ministère public. Contacté, le ministère des Sports et des JO n'a pas souhaité réagir à ce stade.
Plusieurs enquêtes en cours
Le Cojo n'est pas le seul à avoir vu défiler mardi matin les enquêteurs: la perquisition concerne aussi la Société de livraison des ouvrages olympiques (Solideo), dans le centre-ouest de Paris et d'autres sites, d'après le Parquet financier (PNF).
Selon le PNF, ces perquisitions sont aussi réalisées dans le cadre d'une seconde procédure, ouverte en 2022 et confiée à la BRDE, la brigade financière de la police judiciaire parisienne, pour des soupçons de prise illégale d'intérêts, favoritisme et recel de favoritisme.
Les perquisitions sont faites par l’OCLCIFF (Office central de lutte contre la corruption et les infractions financières et fiscales) et la BRDE, brigade financière de la police judiciaire parisienne, a-t-on appris d'une source proche de l'enquête.
Le Cojo «collabore pleinement avec les enquêteurs pour faciliter leurs investigations», a déclaré le comité.
(ATS/AFP)