Il avait certes déjà connu ce sentiment lorsqu’il avait défié Lugano avec Zoug à son retour d’Amérique du Nord. Mais c’était il y a de très nombreuses années. En 2013 pour être exact. Depuis son retour au sud du Tessin, Alessio Bertaggia n’avait connu qu’un seul maillot: le bianconero. Alors forcément, ce premier match contre Lugano avait une saveur particulière pour lui.
Très courtisé au moment des interviews, l’ailier des Vernets a pris le temps de raconter ses états d’âme tant à la télévision et à la radio tessinoise qu’aux médias francophones. «Je dois bien avouer que j’étais nerveux durant cette journée, a-t-il confié. Je n’arrive pas à prendre ce match contre Lugano comme n’importe quel autre. Il faut dire que j’y ai joué si longtemps…»
Pour se mettre dans le rythme, Alessio Bertaggia précise avoir eu besoin d’un peu de temps. «Peut-être un shift, rigole-t-il. Après, c’était bon, je me suis mis dans le match.» Et même s’il n’a pas marqué, le No 33 des Vernets a apporté d’autres choses durant ses 12 minutes et quelques de temps de glace. Il a même été aligné en infériorité numérique durant près de deux minutes.
Moins spécial contre Ambri, mais…
Le deuxième match de ce week-end ne sera pas moins particulier pour Alessio Bertaggia puisque les Grenat se rendent à Ambri, rival historique du HC Lugano. «Ce n'est tout de même pas au même niveau que d’affronter mon club de toujours, rigole-t-il. Si je devais vous faire un classement, ce serait assez haut, mais tout de même derrière ce que je viens de vivre ce vendredi soir.»
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Spéciale ou pas, la rencontre de samedi soir mettra aux prises Genève-Servette à une formation léventine auteure d’un très bon début de saison avec 9 points en 4 matches. «Nous avons globalement fait une bonne rencontre face à Lugano, a apprécié Jan Cadieux. Il y a peut-être eu une dizaine de minutes un peu moins bonnes en première période. Mais il y a eu beaucoup de bonnes choses.»
Au rayon des excellentes nouvelles, il y a la capacité des Grenat à marquer par plusieurs lignes. Ainsi, les triplettes No 1 (Omark – Richard – Hartikainen) et No 2 (Rod – Filppula – Praplan) ont tout simplement inscrit les cinq buts. «Par rapport à la saison dernière, c’est vrai que nous avons cette chance de pouvoir disposer d’une belle profondeur, apprécie le technicien. À nous de garder la même intensité durant 60 minutes et ne pas nous perdre de temps à autre en nous compliquant la tâche.»