Les hommes de la soirée
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Un match de patron pour le défenseur zurichois du Lausanne HC. Est-ce le casque de top scorer qui l'a galvanisé? Toujours est-il que Lukas Frick a paru particulièrement à son avantage sur la glace davosienne même s'il n'a pas griffé la feuille des compteurs. Buteur lors du premier match de cette série, le Saint-Gallois a surtout été précieux en infériorité numérique. Sur ses 18 minutes de jeu, cinq ont été jouées lorsque son équipe était en box play. À 5 contre 5, sa paire avec Fabian Heldner a vécu quelques moments compliqués, mais les deux internationaux ont toujours trouvé un moyen de s'en sortir.
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Lukas Frick n'est pas le seul arrière du Lausanne HC à être sorti du lot. Si la défense vaudoise a livré un très bon match, Andrea Glauser est un autre élément qui mérite une mention. Non seulement le No 96 des Vaudois a joué plus de 25 minutes et a été le joueur le plus utilisé par son entraîneur, mais il a également patiné plus de six minutes en box play et n'a que rarement été mis hors de position avec la «boîte» des Lions. Déjà très solide lors du premier match, il a récidivé lors de cette seconde rencontre de la série.
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C'est Ken Jäger qui s'est retrouvé au bon endroit au bon moment, mais toute sa ligne avec Tim Bozon et Michael Raffl qui mérite une mention pour cette troisième étoile. La triplette a fait la différence en fin de match, mais elle a aussi (surtout?) freiné la ligne de Matej Stransky, Enzo Corvi et Valentin Nussbaumer. Les trois leaders grisons ont vécu une soirée compliquée contre la troisième ligne lausannoise.
Le flop de la soirée
Un Tchèque en échec. Si Matej Stransky n'avait pas été honoré avant le match pour son statut de meilleur compteur du HC Davos en saison régulière, on aurait peiné à savoir s'il était sur la glace ou non. Orphelin de son casque de meilleur compteur «prêté» à Leon Bristedt, le No 44 a paru bien quelconque lors de cette rencontre. Pire, il rend finalement une fiche peu glorieuse puisque l'écrasante majorité des actions de but ont eu lieu contre son gardien lorsqu'il était sur la glace. Un match à oublier au plus vite.
Le fait du match
Lausanne a marqué deux buts en power-play. Vous avez bien lu. À l'évocation de ce fait positif et des potentiels bénéfices que cela peut apporter à son équipe, Geoff Ward s'agace malgré tout. «De toute façon, vous pouvez écrire ce que vous voulez sur notre power-play, ça m'est égal.» L'habitude de répondre à des questions négatives sur le sujet? Peut-être. Toujours est-il que le jeu à 5 contre 4 a paru moins statique que dimanche et les deux réussites sont intervenues après des séquences de jeu durant lesquelles le puck a «vécu». Et il y a même eu un tir sur réception sur le but de Suomela. Lorsque ce secteur du jeu fonctionne, tout est plus simple.
La stat du match
73,1%. Si l'on ne prend que le temps de jeu à 5 contre 5, le Lausanne HC a largement dominé son adversaire grison avec 29 tirs cadrés à 13 et 2,14 buts escomptés à 1,49. Ces statistiques donnent un net avantage aux Lions avec plus 70% de probabilité de gagner. Problème? Le LHC a concédé énormément de pénalités à Davos et a patiné 12'29'' avec un homme de moins sur la glace. De quoi rééquilibrer les chiffres des buts escomptés. Au final, Davos «gagne» cette statistique 2,77 à 2,70.
La phrase de la soirée
L'image de la soirée
Ces images de l'intérieur du but sont toujours un régal. Même si, pour le coup, Sandro Aeschlimann ne paraît pas franchement à son avantage.