«Une première pour tout le monde»
Bienne et Genève plongent dans l'inconnu

Pour la première fois dans l'histoire du hockey suisse, les play-in vont mettre une équipe en vacances ce samedi soir. Il s'agira du perdant de l'affrontement entre Bienne et Genève. Victorieux aux Vernets, les Seelandais ont un léger avantage.
Publié: 09.03.2024 à 09:04 heures
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Biennois et Genevois se retrouvent ce samedi à la Tissot Arena.
Photo: Laurent Daspres/freshfocus
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Matthias DavetJournaliste Blick

Ça y est. Après un match aller qui a vu Bienne l'emporter sur la patinoire de Genève (2-3), les play-in vont rendre leur premier verdict ce samedi soir. Si au bout de 60 minutes, les Seelandais gagnent ou tiennent le nul, ils passeront au deuxième tour. Si le GSHC est devant à la fin du temps réglementaire, il faudra passer par une prolongation.

Qui dit nouveau format dit, forcément, des équipes qui plongent dans l'inconnu. À commencer par les gagnants de jeudi, le HC Bienne. Après la rencontre de jeudi, Gaëtan Haas se voulait modeste et ne souhaitait pas que ses coéquipiers «pétent plus haut que leurs fesses».

Hofer donne la victoire aux Seelandais
3:51
Genève - Bienne:Hofer donne la victoire aux Seelandais

Mais surtout, il y a la question de comment aborder cette rencontre: «Je ne sais pas, en sourit un Martin Steinegger démuni. C'est une situation spéciale et samedi, ce sera un nouveau match.» Est-ce que, comme au football, les Seelandais vont jouer le match nul? «Ce n'est pas le but», rigole le directeur sportif et coach biennois. Il précise aussi que cette situation n'est pas comme si l'on menait 1-0 dans une série de play-off.

«La prolongation, c'est un acte III»

Et du côté de Genève? La situation est encore plus étrange puisque, même en cas de large victoire après 60 minutes, les Aigles devront quand même passer par une prolongation pour se qualifier. «C'est une première pour beaucoup de monde, avoue Marco Miranda. Mais ce qui compte avant tout, ce sont les 60 minutes.» Pour le No 85 grenat, peu importe le score à ce moment-là, qu'il soit fleuve ou chiche.

«Si on arrive en prolongation, tout le monde sera prêt. Et on ne se pose pas la question si c'est bizarre ou pas. On veut juste gagner», promet Marco Miranda.

Son entraîneur, Jan Cadieux, le rejoint logiquement. Mais avant de penser à la prolongation, le technicien veut se concentrer sur le match: «Les prolongations, c'est comme un acte III pour moi. Avant d'y arriver, il faut d'abord remporter l'acte II.» Et effectivement, si le GSHC veut vivre une mort subite et ne pas être en vacances, il doit mener après 60 minutes.

«Ça fait depuis deux jours (ndlr: depuis mardi) qu'on prépare tous les scénarios, explique Jan Cadieux. C'est une nouvelle situation pour tout le monde, mais la formule ne me déplaît pas.» Mais il est possible que Genève soit la première équipe éliminée sous ce nouveau format – chose qui risque, par contre, de déplaire à l'entraîneur des Aigles.

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