Yannick Rathgeb a un amour particulier pour les animaux. Comme sa copine Federica Boschung, il a toujours eu des chiens durant son enfance. C'est ensemble qu'ils ont souhaité avoir un compagnon à quatre pattes. Il y a six ans, ils ont trouvé leur premier compère en la personne de Zola, un cocker de 6 ans. Elle provenait d'un élevage et avait déjà été vendue, mais les nouveaux propriétaires n'ont pas apprécié sa compagnie et ont rendu la chienne. L'éleveur ne voulait pas la garder, alors le défenseur biennois a récupéré Zola.
Il y a quelques semaines, Zola a reçu une compagne de jeu: Lilly, une adorable petite fille de sept mois. Le couple a sauvé le chiot d'un refuge biennois. «Nous pensions à un deuxième chien, raconte le jeune homme de 28 ans, mais nous ne savions pas encore de quelle race il s'agirait.» C'est par hasard que Federica Boschung est tombée sur des annonces du refuge sur Internet et surtout... Lilly. Avec son regard chaleureux, elle l'a tout de suite séduite.
Zola et Lilly s'entendent à merveille
Puis tout est allé très vite. Un jeudi, un appel d'offres a été lancé pour trouver de nouveaux propriétaires à Lilly, le vendredi et le samedi, ils l'ont emmenée en promenade. Le dimanche, le couple a également pris Zola pour que les chiennes fassent connaissance. «Et le lundi, nous avons emmené Lilly à l'essai à la maison», explique Yannick Rathgeb, bien que le hockeyeur et sa copine n'aient pas encore tout préparé pour un deuxième chien. «Nous avons su que c'était fini pour nous dès que nous l'avons vue.»
Le défenseur, qui passera à Fribourg après cette cinquième saison au HC Bienne, est heureux de pouvoir offrir un foyer et des soins à un chien de refuge. «Je ne comprends pas comment un chien aussi mignon peut finir dans un refuge. Je ne souhaite à aucun animal de devoir être dans un refuge.» Les balades et l'attention n'y sont pas suffisantes, ce qui est compréhensible, car beaucoup de choses reposent sur le bénévolat. «Les chiens sont seuls à des moments où ils ne devraient pas l'être. Surtout les jeunes.»
Après ces quelques semaines déjà, Zola et Lilly, qui ont chacune leur propre profil Instagram, s'entendent parfaitement, même si elles ont des caractères très différents. Zola est calme et réservée, Lilly est ouverte et chaleureuse envers les gens. «La phase initiale a représenté beaucoup de travail, car nous avions notre rythme avec Zola et Lilly devait encore apprendre la propreté. Lilly était jalouse au début, mais cela s'est calmé lorsqu'elle a réalisé qu'elle pouvait rester avec nous et qu'elle ne devait pas retourner au foyer.»
Soins quotidiens et promenades
Yannick Rathgeb se charge régulièrement du toilettage. «Je suis un peu plus patient que Federica», plaisante-t-il. Le défenseur apprécie les promenades quotidiennes, même celles effectuées tôt le matin. «On se sent plus proche de la nature, on apprend à l'apprécier à sa juste valeur et on peut s'aérer la tête.» C'est surtout important pendant une saison ratée comme celle-ci. La déconnexion avec le hockey peut faire beaucoup de bien pour le vice-champion de Suisse.
«Je n'ai pas envie que le HC Bienne se trouve en danger et en manque de points. Nous avons perdu des points de manière stupide, comme dernièrement contre Ajoie.» Le programme final des Biennois, avec les duels contre Fribourg, les Lakers, Davos, Lugano et Genève, est difficile. «Cela ne dépend plus seulement de nous, nous avons besoin de l'aide de la concurrence», déclare Yannick Rathgeb.