Lorsque la Russie a envahi l'Ukraine en 2022, un exode massif de joueurs étrangers a eu lieu en KHL. Nombreux sont les individualités à avoir décidé de quitter le pays pour ne plus jamais y revenir. Teemu Hartikainen, qui jouait au Salavat Yulaev Ufa depuis près de 10 ans, avait de toute façon fait le choix de terminer cette aventure.
«À Noël de cette saison, j'avais décidé que ma carrière en KHL était terminée, a-t-il raconté au média finlandais «Iltalehti». Cette Ligue m'avait épuisé et il était temps de chercher ailleurs. La guerre a accéléré mon départ de Russie de quelques mois.» Il avoue avoir vécu une période compliquée en cette année 2022. «On a d'abord gagné l'or olympique, puis on est rentrés en Russie, et la guerre a éclaté, se souvient-il. Nous sommes partis précipitamment, sans savoir si les frontières seraient fermées.»
Loin de l'Ukraine
C'est cette situation inédite qui l'a forcément perturbé. «Le manque de connaissances dans ce contexte était assez stressant, détaille-t-il, toujours selon la même source. Nous, les étrangers, avons rapidement fait sortir nos familles du pays, mais les joueurs sont restés quelques jours de plus. Nous étions une douzaine de Finlandais à vouloir partir immédiatement.»
Au moment où ses velléités de départ se sont matérialisées, il était à plus de 2000 kilomètres de l'Ukraine. Cela n'empêche pas l'expérience de rester un souvenir inconfortable. «J'étais inquiet, oui. Mais pas effrayé, précise-t-il. J'étais à Ufa depuis longtemps et m'y sentais en sécurité. L'incertitude était difficile, je ne savais pas ce qui allait se passer le lendemain.»
C'est au moment où il a fallu parler argent que le trouble s'est installé entre le joueur et ses dirigeants de l'époque. «Lorsque nous avons résilié le contrat, le versement du salaire a pris fin le jour de notre départ, précise-t-il. Cela aurait dû inclure trois mois de salaire que nous aurions dû percevoir. Et bien sûr, nous n'avons pas perçu les primes pour cette période. Cela m'a coûté un peu d'argent, mais je n'y ai pas pensé à l'époque.»
Retour dans son club
Autre souci dont Teemu Hartikainen a été épargné: les transferts d'argent. En raison des sanctions internationales frappant la Russie, les banques n'ont rapidement plus pu transférer des fonds hors du pays. «Pour ma part, j'ai réussi à tout rapatrier, poursuit-il. J'avais anticipé et je l'ai fait à un bon rythme. Au moment de mon départ, je n'avais plus d'argent en banque.»
Une situation qui a été autrement plus simple pour son récent transfert de Genève à Kuopio où le joueur est également membre du conseil d'administration et détenteur de parts de Kalpa, champion en titre. En Finlande, Teemu Hartikainen tentera de rajouter une ligne à son palmarès déjà bien fourni.
Équipe | J. | DB. | PT. | ||
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1 | EHC Bienne | 0 | 0 | 0 | |
1 | EHC Kloten | 0 | 0 | 0 | |
1 | EV Zoug | 0 | 0 | 0 | |
1 | Genève-Servette HC | 0 | 0 | 0 | |
1 | HC Ajoie | 0 | 0 | 0 | |
1 | HC Ambri-Piotta | 0 | 0 | 0 | |
1 | HC Davos | 0 | 0 | 0 | |
1 | HC Fribourg-Gottéron | 0 | 0 | 0 | |
1 | HC Lugano | 0 | 0 | 0 | |
1 | Lausanne HC | 0 | 0 | 0 | |
1 | SC Berne | 0 | 0 | 0 | |
1 | Rapperswil-Jona Lakers | 0 | 0 | 0 | |
1 | SCL Tigers | 0 | 0 | 0 | |
1 | ZSC Lions | 0 | 0 | 0 |