Ville Peltonen recolle les morceaux avec Genève-Servette
Genève-Servette doit recoller les morceaux avec Ville Peltonen

Mardi matin, Ville Peltonen a dirigé le premier entraînement de Genève-Servette depuis le licenciement de Yorick Treille. Le Finlandais reprend au pied levé cette équipe, mais ne sait pas si la situation va durer.
Publié: 08:09 heures
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Dernière mise à jour: 08:14 heures
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Ville Peltonen est arrivé cet été à Genève.
Photo: Pius Koller
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Grégory BeaudJournaliste Blick

Dimanche en fin de soirée, Genève-Servette a annoncé le licenciement de son entraîneur, Yorick Treille. Au soir d'une claque reçue à Bienne (8-0), l'issue semblait inévitable. Et il n'a fallu que quelques heures à Marc Gautschi pour retirer l'équipe à celui qu'il avait mis en place en décembre dernier. Pour lui succéder, temporairement du moins, Ville Peltonen, qui faisait déjà partie du staff, a été nommé. Marc Gautschi lui a confié l'équipe pour cette semaine.

Mais comme il nous l'a confirmé lundi, le directeur sportif décide de se laisser des portes ouvertes, histoire de ne pas prendre une décision trop rapide. L'homme de bureau a tout de même préciser que les trois assistants de Yorick Treille pourraient tout à fait poursuivre jusqu'au terme de la saison.

«Je ne vais pas tout changer»

En l'état, c'est donc à Ville Peltonen qu'incombe la tâche de gérer l'équipe cette semaine. Sur la glace, le Finlandais n'est pas perdu dans ce rôle d'entraîneur principal. Il a déjà occupé ce poste tant Lausanne que du côté d'IFK Helsinki. Comment vit-il cette situation inhabituelle? «Ces décisions prennent du temps, et c’est normal que le club réfléchisse aux meilleures options. Nous, on a un travail à faire. Pour l’instant, ce n’est pas à moi de commenter davantage.»

Cette semaine de latence sera-t-elle compliquée à gérer? Pas à croire Ville Peltonen. Pourtant, que peut-il mettre en place en n'ayant pas la certitude de continuer dans ce rôle de coach principal? «Le hockey est un business de résultats, mais notre métier, c’est un processus. Et parfois, ces deux réalités s'affrontent et j'en suis conscient. Mais je ne vais pas tout changer. Surtout qu'il y a des choses qui fonctionnaient bien et d'autres moins.»

Le technicien ne souhaite, pour l'heure, pas entrer davantage dans les détails: «Il y a des changements possibles à plusieurs niveaux — la culture de travail au quotidien, le plan de jeu, et aussi l’aspect mental. On a besoin d’un petit changement dans chacun de ces domaines. Mais les détails, on en parle à l’interne.»

«Un jour, ce sera notre tour»

Et les joueurs dans tout ça, comment vivent-ils le départ de Yorick Treille? «Quand un coach se fait virer, c’est quand même un gars qui perd son emploi, précise d'emblée Noah Rod, capitaine des Grenat. Donc forcément, tu te sens mal. Surtout que ce n'est jamais 100% de la faute d'un entraîneur. On prend une part de responsabilité, et j’espère que ça va réveiller tout le monde.»

Sur la glace, le No 96 sait que lui et ses coéquipiers n'ont pas été à la hauteur depuis le début de saison. «On n’est pas encore redevenu le Genève chiant que l’on connaissait, poursuit-il. C’est quelque chose qui prend du temps. Il y a des jours où on est dans la bonne direction, d’autres un peu moins. Ça fait partie du processus.»

Ce processus se fait donc avec un entraîneur au statut incertain. Ville Peltonen était déjà présent dans le staff précédent. Dans un tel cas, peut-il vraiment y avoir un changement? Noah Rod le croit: «Après le match de Bienne, on a eu une grosse discussion. On n’était pas contents de nous-mêmes. On a tout mis sur la table, chacun a dit sa vérité. On a parlé du système, de l’intensité, de ce qui n’allait pas, et on va essayer de régler ça.»

«Pas de problème d'ego»

Un point lui tient particulièrement à cœur: insister sur la mentalité de son équipe: «Quand j'entends ou je lis qu’il y a des problèmes d’ego ou que le vestiaire va mal, j’ai juste envie de dire aux personnes qui disent ça de se renseigner un peu mieux. L’ambiance est bonne, il n’y a pas de problèmes de ce style à Genève.» Mais il y en a d'autres et il ne s'en cache pas: «L'avantage, c'est que nous avons une semaine pour travailler avant de jouer à Zoug».

S'il prend évidemment match après match, nul doute que le derby face à Lausanne, dimanche, est également au programme. Et le GSHC pourrait se faire pardonner bien des choses ce jour-là. À condition d'avoir redressé la barre d'ici là.

National League 25/26
Équipe
J.
DB.
PT.
1
HC Davos
HC Davos
12
25
32
2
Lausanne HC
Lausanne HC
13
22
27
3
Rapperswil-Jona Lakers
Rapperswil-Jona Lakers
12
12
26
4
EV Zoug
EV Zoug
12
5
23
5
ZSC Lions
ZSC Lions
12
12
23
6
HC Fribourg-Gottéron
HC Fribourg-Gottéron
12
11
21
7
Genève-Servette HC
Genève-Servette HC
12
-17
20
8
EHC Kloten
EHC Kloten
13
-6
16
9
EHC Bienne
EHC Bienne
11
2
14
10
SCL Tigers
SCL Tigers
12
-9
14
11
HC Lugano
HC Lugano
12
-4
13
12
SC Berne
SC Berne
11
-13
11
13
HC Ambri-Piotta
HC Ambri-Piotta
12
-19
7
14
HC Ajoie
HC Ajoie
12
-21
5
Playoffs
Barrages qualificatifs
Barrages de relégation
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