Le LHC craque sur la glace d'Ambri-Piotta
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Ambri - Lausanne:Le LHC craque sur la glace d'Ambri-Piotta

Défaite face à un favori
Le Lausanne HC n'a pas à rougir de sa performance

Battu sur sa glace 1-3 par les Zurich Lions, le Lausanne HC a pourtant livré un bon match. Pas de quoi s'inquiéter donc après ces deux revers de rang.
Publié: 29.09.2023 à 10:10 heures
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Connor Hughes n'a rien pu faire sur les buts encaissés.
Photo: Getty Images
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Grégory BeaudJournaliste Blick

Au sortir de ce match, on pourrait sortir des phrases bateau du style: «Si on rejoue ce match 50 fois, Lausanne le gagne 49 fois». Dans les couloirs de la Vaudoise aréna, personne n'a baissé les yeux au moment d'analyser ce match perdu alors que la victoire tendait les bras au LHC.

Pourtant, les portes des vestiaires sont restées fermées plusieurs minutes. Le temps pour Geoff Ward, coach des Lions, de hausser le ton? «Pas du tout, souffle-t-il. De toute façon, je n'ai pas pour habitude de le faire à chaud après le match. Tu peux dire des choses que tu regrettes le lendemain et les joueurs ne l'oublieront pas.»

Quel a donc été le message du technicien? «Que nous avons parfois tendance à ne pas être constant sur une rencontre. Et face à un tel adversaire aussi bien structuré, tu le paies. Nous sommes dans un processus d'apprentissage et cette rencontre en était un exemple parfait. Tu as vu la manière dont Zurich n'a pas bougé de son plan de match toute la soirée?»

Gardien très inspiré

Vrai, le «Z» a joué un match très sérieux et a pu compter sur un gardien, Robin Zumbühl, très inspiré. Et dire que ce n'était que sa deuxième titularisation à ce niveau. La première? C'était dimanche à Lugano. Au cœur d'une série hallucinante de cinq matches en sept jours, les Zurichois avaient décidé de reposer leur portier No 1, Simon Hrubec. «Je l'ai appris mercredi, nous a-t-il confié. J'étais déjà un peu moins nerveux que pour mon premier match. Mais les deux ou trois premiers arrêts m'ont fait du bien pour me mettre dans le rythme.»

Et durant toute la soirée, il a été mis sous pression par les attaquants lausannois, notamment lors des très nombreuses périodes de supériorité numérique. «Aucun but en près de 14 minutes de power-play, ce n'est évidemment pas satisfaisant, a constaté Geoff Ward. Mais je préfère retenir que nous nous sommes créés toutes ces occasions. Cela veut aussi dire que nous avons été agressifs, ce qui a parfois poussé Zurich à la faute.»

Première ligne éteinte

Ce qui n'a pas plu au coach? «La rapidité d'exécution, lance-t-il sans réfléchir. Nous avons certes eu beaucoup de tirs, mais nous avons aussi trop souvent attendu un instant de trop et n'étions peut-être pas suffisamment incisifs. Cela a également facilité la tâche à notre adversaire pour défendre.» Ainsi, la triplette Kovacs-Suomela-Sekac, formée en l'absence de Salomäki blessé, n'a pas existé de la soirée face à Balcers-Malgin-Baltisberger. Et lorsque le premier trio péclote, les autres n'ont pas pris le relais.

Lausanne va terminer sa semaine ce dimanche à Davos (15h45). Dans les montagnes grisonnes, les Lions ne pourront pas se permettre de manquer de rythme. Mais ils doivent également être capables de regarder au-delà du zéro pointé de la semaine et constater que la direction est la bonne.

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