«Vous dormez la veille à Davos ou est-ce que vous partez le jour même?» Au moment de poser cette question anodine à Geoff Ward la semaine passée, je ne pensais pas que j'allais mettre le doigt sur un point sensible. «J'ai décidé, mais je ne préfère pas te dire.» Étrange réponse qui a suscité ma curiosité. J'enchaîne et tente de comprendre pourquoi c'est à ce point dérangeant d'en parler. Sans succès.
Les joueurs vaudois sont-ils déjà à Davos au moment où vous lisez ces lignes ou sont-ils sur la route quelque part entre Rothrist et Landquart? Avouez que la question est centrale (ironie). Dès lors ce mutisme en devient parfaitement incompréhensible.
Samedi, sur la route de Zurich, je croise l'embarcation davosienne en route pour la région lausannoise. Les Grisons sont donc partis la veille pour préparer le match de dimanche. Mais ils ne savent pas ce que feront les Lausannois quelques jours plus tard. L'intox est à son paroxysme (ironie bis). Quelques minutes plus tard - et je vous jure que c'est vrai -, c'est le véhicule bardé des écussons du HC Lugano qui se trouve à la hauteur d'Olten. Manifestement, les Tessinois ont pris le parti de rester une nuit de plus au Tessin. Et les 18 degrés qui y règnent ne peuvent que valider ce choix.
Et puis au moment d'arriver à la Swiss Life Arena pour le match Zurich - Bienne, que vois-je?
Exactement: le car lausannois aux abords de la patinoire située dans les faubourgs d'Altstetten. Une manière excessive de brouiller encore un peu les pistes pour être sûr que le doute plane encore un peu.... ou existe-t-il une autre raison? La seconde réponse est probablement la plus rationnelle.
Mais en play-off, on ne sait jamais.