Un but à Marseille
Axel Simic se bat pour sa place en équipe de Suisse

La victoire de l'équipe de Suisse sur la France à Marseille (3-4) a permis à Axel Simic de se mettre en lumière avec un but. Le Gruérien de Kloten sait que chacun de ses mouvements sont épiés et que sa sélection ne tient qu'à un fil.
Publié: 19.04.2025 à 12:48 heures
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Axel Simic a marqué un but conrtre la France (archive).
Photo: keystone-sda.ch
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Grégory BeaudJournaliste Blick

«Quand j'ai commencé à me créer une ou deux occasions sans parvenir à marquer, ce n'était pas forcément simple. Alors dès que j'ai vu le puck au fond, ça m'a fait du bien. Je suis en train de jouer pour ma place et je le sais.» À Marseille, Axel Simic a inscrit le 2-3 pour la sélection suisse au terme d'une soirée loin d'être optimale. Mais l'ailier de Kloten a mis son équipe sur la voie du succès.

Pourtant, il avait commencé la rencontre dans le rôle peu enviable de treizième attaquant. «Tu sais que tu n'as que trois ou quatre shifts par tiers, explique-t-il. Alors c'est important de mettre beaucoup d'intensité. C'est ce que l'on attend de moi.» À mesure que la soirée avançait, Axel Simic a vu son rôle évoluer. «C'était prévu, détaille-t-il. Patrick Fischer avait dit qu'il me ferait tourner sur toutes les lignes, je savais donc à quoi m'attendre.»

Dans toutes les positions

C'est dans ce contexte difficile qu'il a globalement réalisé une bonne performance. Tantôt ailier droit et tantôt ailier gauche, le natif de Gumefens n'a jamais paru déstabilisé par ces changements. «Avant chaque présence sur la glace, le coach me dit à quelle position je dois jouer pour éviter tout malentendu, raconte-t-il. Ce n'est pas quelque chose de si difficile, il faut juste que la communication soit très claire entre le staff et les joueurs.»

À Marseille, l'international espère avoir marqué des points lors du premier des deux matches. «Quand tu entames un match comme 13e attaquant, tu sais que ta place est en jeu, poursuit-il. Mais c'est la même chose pour tout le monde. Il n'y a aucune garantie et c'est justement pour cela que c'est si intéressant de venir jouer en équipe de Suisse. Chacun a une vraie chance.»

C'est la première fois qu'il se retrouve à jouer sous le maillot à croix blanche aussi tard dans la saison, preuve qu'une opportunité existe. Surtout avec une équipe qui pourrait avoir un visage résolument diffèrent de celui de la saison dernière. «C'est à cela que servent ces matches, détaille Patrick Fischer. Pour moi, il y a beaucoup d'enseignements à tirer d'une rencontre comme celle-ci que ce soit sur le plan individuel ou collectif.»

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