Une quantité de joueurs de NHL
On l'a vu lors du premier match de ce tournoi. Les éléments en provenance d'Amérique du Nord ont cette capacité à débloquer n'importe quelle situation. Les quatre premiers buts de ce tournoi? Tous inscrits par des éléments estampillés NHL. Cette année et avec les arrivées de Nico Hischier, Jonas Siegenthaler et Kevin Fiala, il y aura donc six éléments débarqués du plus prestigieux championnat du monde. C'est beaucoup. À titre de comparaison, c'est plus que la Finlande (5) et guère moins que la Suède (7).
Des joueurs de NHL de qualité
Mais ce n'est pas tout. Ces éléments de NHL jouent un vrai rôle dans leurs clubs respectifs. Si l'on compare avec 2019 et la précédente «meilleure équipe suisse», c'est une différence de taille. Nico Hischier et Kevin Fiala étaient déjà présents à Bratislava. Mais les deux hommes étaient loin d'avoir l'impact qu'ils ont aujourd'hui respectivement à New Jersey et Los Angeles. Les autres éléments de NHL, à l'époque, se nommaient Yannick Weber ou Sven Andrighetto et étaient davantage des joueurs de complément.
Aujourd'hui, Janis Moser ou Jonas Siegenthaler ont des rôles majeurs. Ces deux sont également là pour compenser l'absence de Roman Josi. C'est le seul contre-argument valable. Mais deux fois 20 minutes qualitatives de Moser et Siegenthaler sont-elles vraiment moins précieuses que 25 de Roman Josi?
Un système qui a fait ses preuves
L'an dernier, l'équipe de Suisse avait gagné tous ses matches du tour préliminaire avant de se casser les dents sur les États-Unis en quarts de finale. Mais elle a tout de même prouvé que son système de jeu fonctionnait à ce niveau. En 2022, la formation de Patrick Fischer a épinglé le Canada alors qu'un an plus tôt, les Tchèques avaient été largement dominés par l'équipe à croix blanche. La continuité est donc un allié du sélectionneur national au moment d'entamer la phase plus sérieuse de cette compétition après une entrée en lice aisée contre la Slovénie (7-0) et face à la Norvège (3-0).
Une équipe expérimentée
Dans cette formation, ils sont 19 à disputer au moins leur troisième tournoi mondial. Cela peut avoir son importance au moment de disputer des rencontres avec un enjeu majeur. Avec une moyenne d'âge de plus de 28 ans, la Suisse est l'une des formations les plus «âgées» de ce tournoi.
Une génération à maturité
C'est Kevin Fiala qui l'a dit lors de son arrivée sur sol letton: «On n'a pas encore atteint notre but.» Ce but, c'est évidemment un titre mondial. La Suisse a flirté avec en 2018 et 2013 avec deux médailles d'argent. Le Saint-Gallois et Nino Niederreiter étaient déjà présents. D'autres (Jonas Siegenthaler, Denis Malgin ou Nico Hischier) étaient encore trop jeunes pour participer à cette compétition. Aujourd'hui, les fers de lances de cette équipe ont tous entre 24 et 30 ans. Ils sont arrivés à maturité pour avoir du succès.