Ce dimanche, l'équipe de Suisse sera à 60 minutes (ou peut-être un poil plus) de vivre un moment unique. Jamais titrée sur le plan mondial, la sélection nationale n'en demeure pas moins l'une des meilleures formations de ces dernières années. Peu importe le résultat de la finale face aux États-Unis, la troupe de Patrick Fischer sera au pire deuxième au classement IIHF qui se base sur la régularité des formations sur les cinq dernières années. Malgré l'absence de la Russie bannie, c'est tout de même mieux que la Finlande, mieux que la Suède ou mieux que la République tchèque. Inimaginable.
Il serait faux de considérer cette incroyable régularité comme étant acquise. Mais à une année du Mondial à Zurich et Fribourg, l'extraordinaire santé de l'équipe de Suisse est réjouissante. Elle est évidemment le fait des stars de cette équipe toujours prêtes à venir sous les drapeaux. Mais elle est également à mettre au crédit de Patrick Fischer dont les nombreux critiques se font très discrets depuis un certain temps.
En 2013 à Stockholm, la Suisse a vécu sa première finale mondiale. Un premier crève-coeur qui sera suivi par deux autres. Sur la glace, il y avait déjà Andres Ambühl (évidemment) et Nino Niederreiter. Ils sont les deux seuls joueurs à être encore présents aujourd'hui en Suède. Mais lors de cette épopée argentée, c'est toute une génération de joueurs qui a pris conscience de ses capacités. Qui a pris confiance en elle. Nico Hischier avait 14 ans, Kevin Fiala 17 et Timo Meier 16. Les leaders d'aujourd'hui (même si le premier nommé est blessé) ont grandi grâce à leurs aînés et s'ils ont su que c'était possible, c'est aussi grâce aux pionniers de 2013.
Aujourd'hui, ce sont eux qui doivent passer le témoin à la génération future. Le hockey suisse est en pleine mutation. Le championnat national est l'un des plus performants au monde derrière la NHL avec désormais deux Coupes d'Europe remportées dans un passé proche par Genève-Servette et les Zurich Lions.
Oui, le hockey suisse vit son heure dorée. Et il ne manque désormais plus qu'un titre mondial pour valider les accomplissements de cette génération exceptionnelle.
Équipe | J. | DB. | PT. | ||
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1 | Canada | 7 | 27 | 19 | |
2 | Suède | 7 | 20 | 18 | |
3 | Finlande | 7 | 12 | 16 | |
4 | Autriche | 7 | 3 | 10 | |
5 | Lettonie | 7 | -8 | 9 | |
6 | Slovaquie | 7 | -15 | 7 | |
7 | Slovénie | 7 | -20 | 4 | |
8 | France | 7 | -19 | 1 |
Équipe | J. | DB. | PT. | ||
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1 | Suisse | 7 | 25 | 19 | |
2 | Etats-Unis | 7 | 20 | 17 | |
3 | République Tchèque | 7 | 21 | 17 | |
4 | Danemark | 7 | 1 | 11 | |
5 | Allemagne | 7 | -2 | 10 | |
6 | Norvège | 7 | -11 | 4 | |
7 | Hongrie | 7 | -31 | 3 | |
8 | Kazakhstan | 7 | -23 | 3 |