Le lendemain de l'annonce de la prolongation de contrat jusqu'en 2026 de l'entraîneur de l'équipe nationale Patrick Fischer et de son assistant Tommy Albelin, Swiss Ice Hockey a organisé une conférence de presse à Kloten. C'est la Saint-Valentin et l'harmonie règne également au pupitre où se trouvent, outre les deux membres du staff, le président Stefan Schärer, le CEO Patrick Bloch, le chef de l'équipe nationale Lars Weibel et le nouveau responsable des médias Finn Sulzer.
«La voie que nous avons développée est la bonne», entame Patrick Bloch. «Il est important de pouvoir continuer à travailler avec cette équipe compétente en ce qui concerne le Mondial à domicile de 2026», souligne Stefan Schärer. Lars Weibel parle d'une «structure durable». En attendant, Fischer remercie ses supérieurs de leur confiance, «même si ces derniers temps, il y avait un peu de vent contraire. Cette confiance me motive!»
Secret d'État
Jusqu’ici, tout va bien. Mais le point le plus passionnant de cette conférence de presse serait en fait une clause de sortie réciproque. Il en a toujours été question et sa négociation a occupé intensivement les deux parties au cours des dernières semaines. Mais sans surprise, personne n’a rien dit sur les détails de cette clause. «C’est un contrat équitable, basé sur la performance. Mais nous ne donnons pas d'informations sur les détails. Le chemin doit être bon, c'est le critère. Et l'objectif est de toute façon que nous suivions cette voie avec Fischer et Albelin jusqu'en 2026», lâche Lars Weibel à ce sujet. La clause de sortie est et reste donc un secret d'État.
En ce qui concerne la clause, Fischer parle d'un processus habituel: «Rien n'a changé. Ces dernières années, j'ai toujours eu une clause de sortie dans mon contrat. On sait que les coaches sont les premiers à partir, c'est pourquoi ils ont aussi une telle clause dans leur contrat – je ne suis pas le seul. Elle n'est pas contraignante, mais juste envers tous et n'est donc pas un sujet pour moi.»
L'équipe toujours sur la bonne voie?
Mais elle pourrait le redevenir dans trois mois, lors du Championnat du monde. En effet, il sera alors difficile d'évaluer de l'extérieur, sur la base des résultats, si la voie suivie est vraiment la bonne. D'autant plus que la force de l'équipe du Mondial, basée sur le nombre de joueurs de NHL, est un paramètre supplémentaire à prendre en compte dans cette évaluation.
Une nouvelle défaite en quart de finale suffira-t-elle à activer la clause de sortie? Ou faut-il également deux ou trois défaites dans la phase de groupe, qui a toujours été très réussie ces derniers temps? Dans ce cas, la voie n'est-elle vraiment plus la bonne? Ou peut-être que oui, selon les circonstances? La porte est ouverte à toutes les spéculations. Mais Lars Weibel sait gérer ce risque: «De toute façon, il y a toujours des spéculations. De toute façon, les évaluations sont toujours subjectives.»