Le score dans cette série entre Lausanne et Davos a été, pour la troisième fois en autant de rencontres, de 3-2. Tout comme dans les Grisons mardi soir, il a tourné en faveur des Lions à la Vaudoise aréna jeudi. Désormais, ils mènent 2-1 dans ce duel.
Samedi, les Vaudois ont l'occasion de prendre le large dans cette série. En, par exemple, s'imposant 3-2 à la Vaillant Arena. Mais avant de se projeter sur cette partie, on revient sur quelques épisodes de l'Acte III.
Les hommes de la soirée
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Le Tchèque n'est peut-être pas le joueur le plus agile à voir jouer. Mais ce qu'il fait du bien à une équipe en play-off. Il donne toujours le maximum, que ce soit en attaque ou en défense. Son but – celui qui mettra Lausanne à l'abri au début du troisième tiers – en est le parfait exemple. Il s'est arraché comme un beau diable pour chiper le puck à un défenseur davosien et le glisser entre les jambes de Sandro Aeschlimann. Et même quand il prend une pénalité, Sekac laisse exploser ses émotions, quitte à abimer un peu sa canne sur le banc d'infamie.
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Ironiquement et si on était mauvaise langue, on pourrait dire que Lukas Frick a mérité sa place de deuxième étoile vu qu'il a délivré un but et un assist lors de cet Acte III. Dommage pour lui, ce dernier a été sur la réduction du score davosienne à 2-1. Mais solide jusqu'alors, le défenseur représente parfaitement ce LHC qui ne laisse rien derrière. Ce jeudi, les Grisons n'ont tiré que 17 fois sur Connor Hughes durant toute la soirée. Et le No 38 des Vaudois était au parfait endroit sur le 2-0.
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Justement, parlons du portier lausannois. Oui, il est coupable sur le deuxième but et il le sait. «Je suis un peu fâché, explique-t-il après le match. Il fait un bon geste à travers les jambes de mon défenseur mais, en play-off, tu ne peux pas voir le puck te passer sous le bras.» C'était cependant la seule erreur de Connor Hughes de tout le match. Serein devant ses filets, le gardien canado-suisse a pris un ascendant sur Kevin Pasche et, sauf surprise, on devrait à nouveau le voir à Davos samedi.
Le flop de la soirée
Michael Hügli. Quel geste sale et inutile de la part du No 19 lausannois. Alors que son équipe venait de marquer le 2-0, l'attaquant a lancé son coude dans la tête de Chris Egli. 5 minutes de pénalité et match, logique. À ce moment, le match aurait pu tourner en faveur des Rhétiques, mais l'ancien de Bienne peut remercier son box-play et son gardien d'avoir tenu bon. 13e attaquant lors de l'Acte I, Michael Hügli n'a très certainement pas marqué des points avec son entraîneur.
Le fait du match
«What a save», comme on dit outre-Atlantique. L'arrêt de Sandro Aeschlimann a, sur le papier, était totalement inutile. Mais qu'est-ce qu'il était beau à voir. En toute fin de match, le portier a patiné à toute vitesse sur le banc pour permettre à ses coéquipiers d'évoluer à 6. Sauf que Christian Djoos a, à ce moment, lancé en direction de la cage davosienne. Demi-tour pour le portier, qui s'est étendu de tout son long et a empêché le Suédois d'inscrire le 4-2.
La stat du match
0. Si l'on enlève les cinq minutes jouées en power-play, le HC Davos a bel et bien tiré… zéro fois sur le but de Connor Hughes dans la première période. Une statistique assez folle qui prouve la solidité défensive du LHC dans cette série. Mieux, les Vaudois ont à chaque fois fait mieux au niveau des tirs concédés. Entre l'Acte I, II et III, les Grisons ont respectivement shooté 34 (sans compter les prolongations), 22 et 17 fois.
La phrase de la soirée
L'image de la soirée
Ce n'est plus un secret mais, à Blick, on adore les photos dans les cages. Et on aime quand elles veulent dire quelque chose. Là, le pauvre Sandro Aeschlimann doit regretter de ne pas avoir fermé plus rapidement ses jambes sur le tir de Sekac. Ce cliché est l'œuvre de Monika Majer (Getty Images).