17. C'est le nombre de matches qu'a disputés Theodor Lennström depuis le début de la saison. C'est peu, pour celui qui était amené à remplacer Henrik Tömmernes dans l'alignement de Genève-Servette. Après une première absence de quatre semaines, le défenseur a subi une commotion qui l'a éloigné des patinoires entre mi-novembre et mi-février.
Vendredi face à Davos, il était enfin de retour dans l'alignement grenat. Mais par pour le mieux, puisque les Aigles se sont largement inclinés face aux Grisons. «C'est dur que nous ayons perdu 6-1, admet Lennström. Mais d'un point de vue personnel, je ne suis pas trop déçu. J'ai senti que les premiers shifts étaient un peu instables. Mais après, j'ai ressenti mon jeu – mes décisions étaient bonnes et j'ai pu jouer de manière simple et rude.»
Quid de l'intensité?
Le Suédois avance que, désormais, il est à 100%: «Chaque jour, je me sens de mieux en mieux.» Mais surtout, il est content d'avoir pu jouer une fois avant le match le plus important de la saison: la finale de la Champions Hockey League ce mardi face à Skellefteå.
Et ce, même si cette rencontre risque bien d'être intense et pourrait donc faire souffrir les organismes de Theodor Lennström. «C'est ainsi et je ne peux rien y faire, tempère-t-il. Je suis juste heureux de pouvoir jouer ce match et je vais tout donner.» Le Suédois se dit en confiance – «car je l'ai toujours été depuis que je suis jeune».
Deux buts en Champions League
Sur les 17 rencontres jouées cette saison par le défenseur des Aigles, cinq l'ont été en Champions Hockey League. Au niveau de l'apport offensif et des points, c'est là qu'il performe le mieux (quatre points, contre six en douze matches de National League).
Que fait-il de différent? «J'ai l'impression d'avoir bien joué aussi en championnat, explique-t-il. J'ai l'impression que si tu fais les choses de manière juste, ça va venir. C'est le cas en Champions League, j'espère que ça arrivera en National League.
Il connaît la Suède
Même si avant de retourner au championnat, on imagine que Theodor Lennström aimerait bien inscrire un point ou davantage lors de la finale. Surtout face à une équipe qu'il connaît assez bien, puisque longtemps, il a évolué dans le championnat suédois.
«J'ai joué plein de fois contre eux et je connais bien cette Ligue. Peut-être que ça va me convenir, espère-t-il. Skellefteå est une bonne équipe qui joue toujours les play-off. Ils sont rapides, talentueux mais je pense que si on joue comme on le doit, on a une bonne chance de l'emporter.»
Déjà vainqueur
Remporter la Champions Hockey League, un sentiment que Theodor Lennström connaît déjà. En 2019 et avec Frölunda, le défenseur avait soulevé le trophée européen. «C'était incroyable, se souvient-il. On joue au hockey pour des titres et chaque fois qu'on en remporte un, c'est aussi fou que tous les autres.»
Lui qui sait à quoi ressemble une équipe vainqueure pense que son Genève-Servette a également toutes ses chances? «Je pense que, sur le papier, nous sommes même meilleurs ici, ose-t-il. Mais nous devons exécuter notre plan de jeu.» À eux désormais de passer de la parole aux actes.