Le scénario ressemblait fortement à celui de samedi soir. Un HC Bienne valeureux face à des Zurichois largement supérieurs sur le papier. Et les Seelandais ne sont pas passés loin de créer l'exploit même si, ce lundi, ils n'ont jamais pris l'avantage.
Mais au final, les hommes de Martin Steinegger se sont à nouveau inclinés et sont désormais menés 2-0 dans cette série au meilleur des sept matches. S'ils veulent renverser la série, ils feraient bien de l'emporter à la Swiss Life Arena mercredi soir, lors de l'Acte III.
Les hommes de la soirée
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Un but, un assist: l'attaquant de Zurich a été le seul joueur de cette rencontre à avoir inscrit plus d'un point. Cerise sur le gâteau, le Letton a inscrit le but de la victoire en power-play. Pas prêt d'abandonner, il a dû s'y prendre à deux fois pour tromper Säteri sur le 2-1. Une réussite suffisante pour permettre à son équipe de faire le break dans cette série.
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Solide – comme toute la défense zurichoise –, Yannick Weber s'est mué en sauveur à la 18e minute (lire: le fait du match). Si le score était toujours de 0-1 à la fin du premier tiers, Zurich peut grandement remercier son arrière. Et à 35 ans, l'ancien joueur de Vancouver et Nashville ne faiblit pas. Il fait partie des sept joueurs de son équipe à avoir évolué plus de 18 minutes.
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Longtemps, le portier finlandais a tenu son équipe dans le match. Alors oui, il est fautif sur l'ouverture du score (lire: le flop de la soirée) mais il s'est rapidement rattrapé. N'est-ce pas lui qui, à la fin de la deuxième période, a parfaitement détourné du biscuit le puck sur un deux contre un zurichois? Comme toujours, il a été bon et mérite son étoile.
Le flop de la soirée
(En partie) Harri Säteri. Troisième étoile et flop de la soirée? Comment est-ce possible? Car le premier but zurichois doit être imputé au portier finlandais. Sur un tir qui semblait puissant, mais anodin de Dean Kukan, le gardien s'est troué. Il n'a pu que voir le puck glisser au fond de ses filets, impuissant. Une réussite qui aura eu le mérite de mettre Zurich sur les bons rails et qui aura obligé Bienne à longtemps courir après le score.
Le fait du match
On ne va peut-être pas parler de tournant du match. Mais on peut aisément écrire que cet arrêt a grandement aidé Zurich dans sa quête au deuxième point. À la 18e minute, Bienne s'est procuré des énormes actions, que Hrubec a d'abord repoussé. Puis, battu, le portier tchèque a pu compter sur la jambe de Yannick Weber pour garder le score à 0-1. Le petit check du portier sur son défenseur prouve bien l'importance de ce sauvetage.
La stat du match
100%. Le power-play zurichois fait pour l'instant très mal aux Biennois dans cette série. C'est bien simple, lors des deux premiers actes, les Lions ont eu trois supériorités numériques. Et par trois fois, ils ont inscrit un but. «La meilleure chose à faire, c'est de ne pas prendre des pénalités», en sourit Toni Rajala. Une solution qui, sur le papier, fait sens.
La phrase de la soirée
L'image de la soirée
Ce n'est pas parce qu'il a 41 ans et qu'il va arrêter sa carrière à la fin de cette saison que Beat Forster ne donne pas tout durant les matches. Demandez à Dario Trutmann si cette charge était agréable. Ce joli cliché est l'œuvre de notre photographe à Blick, Pius Koller.