En constante progression
Valentin Nussbaumer est à Davos pour franchir un palier

L'ailier jurassien est revenu d'Amérique du Nord mercredi dernier. Après avoir passé deux semaines au camp des Coyotes de l'Arizona (NHL), Valentin Nussbaumer compte bien enchaîner avec une bonne saison du côté de Davos.
Publié: 29.09.2021 à 15:52 heures
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Photo: Urs Lindt/freshfocus
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Grégory BeaudJournaliste Blick

Valentin Nussbaumer est rentré la semaine dernière du camp d’entraînement des espoirs de la franchise de NHL des Arizona Coyotes. Dans la banlieue de Phoenix, il a notamment partagé le vestiaire avec Janis Moser. «C’était génial de passer ces moments avec lui, nous a-t-il confié. J’ai eu vraiment du plaisir de le voir. Je le connais depuis mes 15 ans et cela fait bizarre de se retrouver les deux en Arizona. Il a fait un super camp et j’espère vraiment qu’il sera dans l’équipe de NHL. C’était impressionnant de voir à quel point il était dans son élément.»

Valentin Nussbaumer, lui, n’est pas dans la même situation que l’ancien joueur du HC Bienne. Drafté en 2019 par les Coyotes de l’Arizona, il savait que son passage en Amérique du Nord n’était que pour le camp des espoirs. Depuis vendredi, il patine à nouveau sous le maillot du HC Davos avec qui il a signé un contrat de deux ans.

«Je suis content de ce que j’ai vécu, se réjouit-il. J’ai participé à deux semaines de camp avec des matches internes. Si l’on excepte les premiers jours compliqués en raison du décalage horaire, tout s’est bien déroulé. Au moment de rentrer en Suisse, je sais ce que le club attend de moi. Les entraîneurs sont satisfaits de mon développement et me demandent de continuer de travailler de la même manière.»

La saison dernière, Valentin Nussbaumer avait quitté le HC Bienne où il était dans une impasse pour rejoindre les montagnes grisonnes. Un nouveau départ qu’il a parfaitement su prendre puisqu’il a terminé la saison avec près d’un point par match en une vingtaine de sorties. «Les coachs d’Arizona sont satisfaits de mon développement et me demandent surtout de travailler de la même manière», précise-t-il.

«Quand tu vois Ambuehl travailler…»

En ce qui concerne le travail, Valentin Nussbaumer n’a pas besoin de regarder bien loin pour trouver un exemple parfait: Andres Ambuehl. À 38 ans, l’attaquant paraît rajeunir jour après jour. «Quand tu joues contre lui, tu te dis 'wow punaise, qu’est-ce qu’il est fort'. J’avais une certaine appréhension au moment de rentrer dans le vestiaire la première fois. Mais c’est une expérience incroyable de passer du temps avec des gars comme lui. C’est un exemple pour moi. Quand tu le vois travailler tous les matins et être celui qui a le plus envie d’aller sur la glace, tu ne peux qu’être admiratif.»

Lorsque l’on met les patins dans une organisation telle que Davos, il faut s’adapter. Tous n’y sont pas parvenus en raison du caractère spécial du lieu. «Depuis mon arrivée dans les Grisons en cours de saison dernière, j’ai eu le temps de bien m’acclimater dans cette organisation. Je vis en colocation avec Axel Simic, c’est une expérience sympa.» Dimanche, il a évolué sur une aile pour son deuxième match alors que mardi à Zurich, il était au centre de la troisième ligne. «Avec le coach, cela peut vite changer, rigole-t-il. Mais c’est intéressant de pouvoir jouer plusieurs rôles. J’apprécie cela.» Et pour son développement, c'est tout sauf une mauvaise chose.

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