Tout semble être allé de travers pour la sélection nationale contre l'Allemagne. Cela a commencé dès la 7e minute avec une bourde de Robert Mayer sur un essai anodin de Maximilian Kastner (0-1). Le gardien de Genève-Servette, préféré à Leonardo Genoni, n'aurait jamais dû encaisser ce but. La suite de la première période a ressemblé à du «pousse puck» entre deux équipes qui n'ont pas montré grand-chose.
La Suisse avait tout pour bien faire lors du tiers-temps intermédiaire. Elle a tout d'abord égalisé par Jonas Siegenthaler d'un tir précis dans le haut du filet (21e, 1-1). Par la suite, les Helvètes ont tenu bon durant près de six minutes en infériorité numérique avant de bénéficier à leur tour d'un long power-play.
Hélas, la troupe de Patrick Fischer n'a pas su profiter de la pénalité de match infligée à Moritz Seider. Pire, elle a concédé le 1-2 immédiatement après le retour du joueur pénalisé. L'action de la 38e a constitué l'une des premières périodes de possession allemande en zone offensive. C'est John Peterka qui s'est retrouvé en position idéale pour tromper Robert Mayer.
Pire encore (si c'était possible), l'Allemagne a fait le break 36 secondes plus tard... en infériorité numérique. Un contre supersonique de Wojciech Stachowiak et Nico Sturm n'a laissé aucune chance au gardien de l'équipe de Suisse (40e, 1-3).
Lors de l'ultime période, Janis Moser et Tanner Richard ont eu deux grosses occasions d'égaliser. Mais les deux internationaux suisses ont échoué. C'est trop peu pour espérer quoi que ce soit face à une équipe d'Allemagne particulièrement solide en défense.
La Suisse quitte donc la compétition en quarts de finale, comme à chaque fois depuis 2019. Immanquablement, les questions autour du sélectionneur national, Patrick Fischer, devront être posées.