Une folle journée
Mathias Krohnstad a défié le LS, la veille de son premier jour de travail

Avec le FC Gland, le milieu de terrain de 16 ans a fait bonne figure contre les joueurs du Lausanne-Sport au premier tour de la Coupe (0-4). Lundi, il commence un CFC d'employé de commerce.
Publié: 22.08.2022 à 06:19 heures
Mathias Krohnstad (à gauche) n'officie pas seulement au FC Gland: il commence lundi un apprentissage dans l'horlogerie.
Photo: Pascal Muller/freshfocus
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Ugo CurtyJournaliste Blick

La gloire, ça ne tient pas à grand-chose. Mathias Krohnstad a failli signer le premier autographe de sa vie dimanche, à 16 ans, après la défaite du FC Gland au premier tour de la Coupe Suisse contre le Lausanne-Sport (0-4). «Je n’ai pas de stylo», s’excuse-t-il, un peu emprunté, auprès des juniors du club qui lui tendent leur maillot.

Un petit air d'Ødegaard

Le jeune Glandois s’est fait chambrer dimanche par ses coéquipiers. «T’es déjà devenu une star, en plus tu vas te faire interviewer.» Déjà marqué par l’effort, le visage du jeune Vaudois vire au pourpre.

Sur le terrain, Mathias Krohnstad n’a pas eu à rougir face aux pros du Lausanne-Sport. Le numéro 18 a souvent posé des problèmes à ses célèbres adversaires au cœur du jeu, malgré la défaite logique des siens. «Au début, j’ai ressenti la pression et j’ai eu de la peine à me mettre dedans, explique le joueur né en 2005. Ensuite, j’ai réussi à me libérer. Tout va plus vite en face. C’était impressionnant à voir.»

À la découverte de l’horlogerie

Le Vaudois, qui a toujours joué au FC Gland, est passé directement des juniors B à la première équipe. Cette semaine, il a compté les heures jusqu’au coup d’envoi. «J’y pensais tous les soirs avant de me coucher. C’était un beau moment à vivre. Je n’ai voulu échanger mon maillot avec personne pour pouvoir le garder en souvenir.»

L’adolescent n’a pas eu l’occasion de faire la fête trop long dimanche. Ce lundi matin marquait un autre jour important de sa jeune existence. «Je commence un apprentissage d’employé de commerce dans l’horlogerie, explique-t-il tout sourire. Je suis excité d’entrer dans la vie active. C’est vrai que cet enchaînement est un peu fou.»

Ses futurs collègues de travail risquent déjà de connaître son nom.

Le jeune Rapo a signé un (demi) blanchissage

Dans la famille Rapo, on est gardien de père en fils. Eric est bien connu des supporters du Lausanne-Sport. Il a disputé près de 80 matches pour le club vaudois entre 1998 et 2001, avant de fêter un titre de champion avec Bâle en 2004.

Noé Rapo n’a jamais vu jouer son paternel chez les pros. «Mais, j’ai regardé des images sur YouTube et c’est vraiment cool.» À 17 ans seulement, le jeune portier avait la lourde tâche d’affronter les attaquants du LS ce dimanche avec le FC Gland.

Malgré les quatre goals encaissés, le gardien ne cachait pas sa fierté. «On fait 0-0 en deuxième mi-temps, souligne-t-il avec raison. On peut être fiers de nous, d’avoir gardé notre philosophie de jeu malgré tout.»

Le numéro 30 a appris mercredi qu’il sera titulaire pour ce grand match. «Mon père ne m’a pas donné beaucoup de conseils. Il m’a juste dit de me faire confiance, de jouer pour moi. Ça fait plaisir de se sentir soutenu.» Au bord du terrain, toute sa famille et ses amis ne voulaient rater le moment pour rien au monde.

Noé Rapo ne fait pas que gardien les cages du FC Gland. Il se destine aussi à travailler en crèche. «J’adore ça!» Lundi, il sera de retour au travail pour poursuivre son stage. Il n’est pas près d’oublier ce match face au Lausanne-Sport.

Dans la famille Rapo, on est gardien de père en fils. Eric est bien connu des supporters du Lausanne-Sport. Il a disputé près de 80 matches pour le club vaudois entre 1998 et 2001, avant de fêter un titre de champion avec Bâle en 2004.

Noé Rapo n’a jamais vu jouer son paternel chez les pros. «Mais, j’ai regardé des images sur YouTube et c’est vraiment cool.» À 17 ans seulement, le jeune portier avait la lourde tâche d’affronter les attaquants du LS ce dimanche avec le FC Gland.

Malgré les quatre goals encaissés, le gardien ne cachait pas sa fierté. «On fait 0-0 en deuxième mi-temps, souligne-t-il avec raison. On peut être fiers de nous, d’avoir gardé notre philosophie de jeu malgré tout.»

Le numéro 30 a appris mercredi qu’il sera titulaire pour ce grand match. «Mon père ne m’a pas donné beaucoup de conseils. Il m’a juste dit de me faire confiance, de jouer pour moi. Ça fait plaisir de se sentir soutenu.» Au bord du terrain, toute sa famille et ses amis ne voulaient rater le moment pour rien au monde.

Noé Rapo ne fait pas que gardien les cages du FC Gland. Il se destine aussi à travailler en crèche. «J’adore ça!» Lundi, il sera de retour au travail pour poursuivre son stage. Il n’est pas près d’oublier ce match face au Lausanne-Sport.

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