Edimilson Fernandes (29 ans) est de retour au Wankdorf, dans la tenue jaune et noire d'YB. Et il ne cache pas l'importance que revêt pour lui cette étape.
Après presque huit ans à l'étranger (entre autres à West Ham, Mainz et Brest), l'internationalsuisse aux 34 sélections revient en Suisse. Et il a choisi de le faire. «J'ai reçu de nombreuses offres. De France, mais aussi d'Arabie saoudite», explique-t-il. «Mais tout me convenait ici».
Le Valaisan ne le cache pas à Blick: l'offre venue d'Arabie saoudite était concrète et très lucrative. Mais «Edi» n'a pas fait le choix de l'argent. «J'ai eu de nombreuses discussions avec Christoph Spycher et Mathieu Beda - ils m'ont convaincu du projet ici». Pour lui, il ne s'agit pas seulement de football, mais aussi de trouver le bon environnement. «Je prends chaque décision avec ma famille, c'est la priorité absolue pour moi».
«J'ai clairement mûri à l'étranger»
Le Valaisan a déjà été sous contrat avec YB au printemps 2022, pour une durée de six mois, en prêt depuis Mainz. Aujourd'hui, il revient avec un contrat longue durée. Et il apporte cette fois non seulement une expérience internationale, mais aussi un rôle clair dans la structure de l'équipe.
«J'ai mûri pendant mon séjour à l'étranger. Je suis plus fort mentalement, plus adulte, je sais comment m'entraîner et je peux aider les jeunes joueurs», dit-il. Lui-même se considère comme un leader, mais pas comme quelqu'un qui parle beaucoup: «Je suis un gars calme, je ne crie pas beaucoup en dehors du terrain. Mais sur le terrain, je me transforme. Je parle beaucoup et j'essaie de pousser mes coéquipiers».
Des qualités qui plaisent à son entraîneur Giorgio Contini: «Il est clairement prévu pour le milieu de terrain, mais sa flexibilité le rend méga intéressant». Edimilson Fernandes lui-même sourit lorsque le sujet de sa position est abordé. «D'une certaine manière, cela a toujours été un thème dans ma carrière», dit-il. «J'ai joué à de nombreuses positions. Et j'ai parfois dû le faire, c'est vrai. Mais ma position préférée est clairement à mi-terrain. C'est là que je suis le plus fort».
La Nati? «Tout ce qui doit arriver, arrivera»
Et l'équipe nationale? La Coupe du monde 2026 aux Etats-Unis, au Canada et au Mexique? «Bien sûr que c'est un sujet. Mais c'est encore un long chemin. Pour l'instant, je me concentre uniquement sur YB - et tout ce qui doit arriver, arrivera».
En ouverture de la saison, YB affronte ce week-end Servette et donc Keyan Varela (19 ans), qui est de la même famille que Gelson Fernandes. Edimilson est un cousin de Gelson. «Mais tout cela est très large», dit Edimilson Fernandes en riant. «Keyan n'est pas vraiment de la famille proche, donc pas de duel particulier pour moi».
Ce qui l'intéresse bien plus, c'est l'ici et maintenant. «Je suis très heureux d'être de retour ici et très motivé», conclut Edimilson Fernandes, qui entend bien laisser une trace profonde à YB cette saison.