Le Danois Bo Henriksen a ramené la bonne humeur et les résutats au FCZ.

Photo: Sven Thomann

Michael Wegmann

En remplaçant l'austère Franco Foda, Bo Henriksen n’a pas seulement ramené du plaisir, mais aussi des points au FC Zurich qui reste encore avant-dernier. Son entrée en fonction en octobre dernier a redonné vie à l'équipe. Le champion en titre, qui se déplace ce dimanche à Sion (14h15) était tombé bien bas.

Mais si on prend uniquement en considération les matches disputés avec le Danois sur le banc, le FC Zurich occupe la deuxième place de ce classement fictif, à égalité de points avec Lucerne et Lugano. Seulement, YB reste au-dessus du lot.

Un entraîneur passionné et passionnant

Bo Henriksen est un entraîneur passionné. La ferveur avec laquelle le Scandinave a harangué les supporters contre Saint-Gall à quelques minutes du coup de sifflet final, alors que le score était de 0-0, en dit long. Au bout du suspense, son FC Zurich a gagné le match... en infériorité numérique!

Une semaine plus tôt, les Zurichois ont égalisé juste avant la fin, alors qu’ils étaient menés 2-0. «Bo se donne toujours corps et âme, il a une énergie contagieuse et donne un exemple positif aux joueurs», a expliqué Marinko Jurendic. Le directeur sportif apprécie aussi «l'authenticité» de son collaborateur.

Une défense retrouvée

Et cela passe aussi bien auprès des joueurs. «Bo est proche de l’équipe, confirme Marinko Jurendic. Pour la première fois depuis longtemps, le FCZ n’est plus à la dernière place du classement. Le club zurichois a refilé la lanterne rouge au voisin de Winterthour, qui a certes disputé un match de moins.

Mais le langage corporel des joueurs n’est pas le seul à avoir changé depuis l’arrivée de Bo Henriksen sur le banc, le FCZ se comporte aussi différemment sur le plan tactique. Le Danois mise systématiquement sur une défense à trois. Ce qui a notamment permis de retrouver la stabilité magistrale de la saison dernière.

Moins de changements de système et de personnel

Le technicien nordique a jusqu’à présent répondu aux attentes placées en lui. Sous Henriksen, il n’y a pratiquement pas de changement de système et beaucoup moins de changements de personnel que sous son prédécesseur Franco Foda.

Jusqu'à son licenciement en septembre, l’entraîneur autrichien avait, lui aussi, disputé huit matches de championnat. Sa maigre récolte: deux points! Avec douze unités à son compteur, Bo Henriksen fait beaucoup mieux.

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